INSTITUTS REGIONAUX D'ADMINISTRATION (IRA)
Présentation des Concours IRA
Les cinq Instituts Régionaux d'Administration (IRA de Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes) contribuent au recrutement et à la formation des fonctionnaires de catégorie A de l'Administration Générale. Les IRA donnent accès à de nombreux corps parmi lesquels on peut citer les attachés d'administration centrale, les attachés de préfecture, les attachés d'administration scolaire et universitaire. Trois concours sont ouverts chaque année : — un concours externe ouvert aux diplômés du second cycle de l'enseignement supérieur, âgés de moins de 30 ans au 1 er janvier de l'année du concours ; — un concours interne réservé aux fonctionnaires et agents publics justifiant d'au moins quatre ans de service effectif et âgés de 53 ans au plus à la date d'entrée en scolarité (1er septembre de l'année qui suit celle du concours) ; — un troisième concours accessible aux personnes qui justifient de cinq années d'exercice d'une activité professionnelle ou d'un mandat de membre d'une assemblée élue d'une collectivité territoriale. Les concours interministériels d'accès aux IRA sont ouverts aux candidats des deux sexes remplissant les conditions générales requises pour accéder aux emplois publics de l'État et ne comptant pas déjà trois participations effectives aux concours d'accès aux IRA (y compris les concours spéciaux « analystes »). L'arrêté du 19 décembre 1997 fixe la nature, la durée et le programme des épreuves du concours.* S'AGISSANT DU CONCOURS EXTERNE
A — Il y a trois épreuves écrites 1) Une composition portant sur un sujet d'ordre général relatif aux problèmes politiques, économiques, culturels et sociaux du monde contemporain (durée : quatre heures ; coefficient 4). 2) Une épreuve constituée d'une série de questions à choix multiple ou appelant une réponse courte, portant sur les connaissances générales ainsi que sur les éléments essentiels du droit public, du droit de l'Union européenne (appelé avant droit communautaire) et des politiques économiques (durée : trois heures ; coefficient 4). 3) Une épreuve portant, au choix du candidat, sur l'une des matières suivantes, ce choix étant exprimé au moment de l'inscription au concours (durée : trois heures ; coefficient 2) : — finances publiques ; — géographie économique et humaine de la France et de l'Union européenne ; — gestion comptable et financière des entreprises ; — droit civil ; — droit constitutionnel ; — développement social urbain et politique de la ville ; — histoire du xxe siècle ; — droit et institutions sociales ; — gestion des ressources humaines ; — littérature des xviiie et xixe siècles.
B — L'épreuve orale Cette épreuve consiste en une conversation avec le jury, à partir, au choix du candidat, soit d'un texte court, soit d'un sujet de réflexion, visant à apprécier la personnalité et les aptitudes du candidat (durée : vingt-cinq minutes, dont dix minutes au plus d'exposé, précédée d'une préparation de vingt-cinq minutes ; coefficient 5).
* S'AGISSANT DU CONCOURS INTERNE
A - Il y a deux épreuves écrites 1) La rédaction, à partir d'un dossier à caractère administratif, d'une note permettant de vérifier les qualités d'analyse et de synthèse du candidat ainsi que son aptitude à dégager des solutions appropriées (durée : quatre heures ; coefficient 4). 2) Une épreuve constituée d'une série de questions à choix multiple ou appelant une réponse courte, portant sur les éléments essentiels du droit public, du droit de l
Union européenne et des politiques économiques (durée : trois heures ; coefficient 4).
B - L'épreuve orale Cette épreuve consiste en une conversation avec le jury visant à apprécier la personnalité et les aptitudes du candidat, ainsi que ses motivations personnelles (durée : vingt-cinq minutes ; coefficient 4). Cette conversation a pour point de départ un exposé du candidat sur son expérience administrative, d'une durée de dix minutes au plus. La conversation porte notamment sur des questions relatives aux connaissances administratives générales du candidat. Pour ce qui est des épreuves d'admissibilité, il convient de noter que la deuxième épreuve (QCM et QRC) est affectée d'un coefficient 4 sur un total de 10 pour le concours externe et le troisième concours, et de 8 pour le concours interne.
Pour une révision plus efficace, voir aussi les catégories:
Préparation aux Concours de la CATEGORIE A de la Fonction Publique
Attaché territorial
Mais également les catégories:
Grandes Ecoles
Préparation aux Ecoles de Commerce


























Pour bien réussir les QCM sur les institutions de la République, il faut vous astreindre à un travail de fond digne d’un étudiant en première année de droit constitutionnel. Soyons réalistes, la matière est subtile et nécessite de se plonger dans des textes arides et touffus. Le programme à réviser couvre aussi bien le statut et les pouvoirs du président de la République que ceux du Premier ministre, de son gouvernement, du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) et des élus locaux (préfets, maires). Sans compter des institutions moins médiatiques comme le Conseil économique et social ou le Conseil d’Etat. Non seulement vous devez bien connaître ces institutions mais également maîtriser les modalités d’élection de leurs membres et leurs relations réciproques. Ajoutez à cela la compréhension des procédures constitutionnelles comme le vote des lois, la motion de censure, le référendum ou la révision constitutionnelle et vous aurez une idée de l’étendue de la tâche qui vous attend. Si vous devez passer une épreuve de QCM comportant des questions liées aux institutions, prévoyez une révision méthodique de longue haleine.








Si les mots oligopole, monnaie scripturale ou dividende ne vous disent rien, vous risquez de vous retrouver en mauvaise posture devant un QCM d’économie. Pour disposer des connaissances minimales, la première étape consiste à appréhender les principes des grandes théories édictés par des économistes tels que Adam Smith, John Maynard Keynes, David Ricardo ou Karl Marx. Ensuite, vous vous plongerez dans l’étude des concepts clés (économie de marché, épargne, inflation, monnaie, investissement, offre et demande, etc.) qui donnent toujours lieu à des questions particulières. Et vous approfondirez le sujet avec l’étude des mécanismes régissant les interactions de ces concepts entre eux. Quant à la sociologie, c’est une discipline suffisamment subtile pour qu’il soit indispensable de se reporter à un manuel de vulgarisation pour bien en cerner les connaissances de base. Celles-ci portent aussi bien sur la méthodologie employée en sociologie et les principaux concepts mis enjeu que sur des faits et des chiffres (comportement donné d’une catégorie de la population, date d’une loi sociale, etc.).





