IFSI
Les tests classiques
Si le recours aux tests s’est à peu près généralisé depuis une quinzaine d’années, une évolution sensible est apparue dans le choix des outils de sélection.
Si les acquis scolaires sont en effet indispensables à l’assimilation de certaines nouvelles connaissances, la formation professionnelle met en évidence la nécessité d’autres facultés que la seule mémorisation et la seule restitution de savoirs. En effet, de nombreux savoir-faire et savoir-être exigent des qualités qui ne s’apprennent pas seulement dans les livres : Observer un patient, l’écouter, faire une synthèse pour soi ou pour un collègue, travailler en équipe, s’organiser, être bien coordonné... Pour tout cela avoir de bonnes notes à l’école ne suffit plus. Même en maths et en sciences comme certains le croient encore. Quel est l’enseignant en Institut de formation en soins infirmiers qui n’a pas connu, (et plus d’une fois !), des bachelières littéraires ou secrétaires devenir d’excellentes infirmières et à l’inverse de brillants bacheliers «S» ou «ES» échouer au cours de leur formation ou être incapables d’établir une relation satisfaisante.
Les premiers initiateurs des tests collectifs ont donc voulu compléter ou même remplacer les habituels examens de connaissances en biologie, français, mathématiques ou physique par des épreuves réputées sélectives et mesurant l’intelligence globale des candidats.
Mais après quelques années de passation, il s’est avéré que si ces outils permettaient effectivement de classer les candidats selon des résultats chiffrés, ils n’assuraient pas non plus une réussite ultérieure.
Fortement corrélés à l’efficience scolaire ces tests n’appréhendent en effet que certaines aptitudes du raisonnement abstrait et ne mesurent qu’une certaine forme de culture, somme toute des capacités peu différentes de celles mises en ½uvre dans les examens scolaires.
Paradoxalement, s’ils apportent un peu plus de neutralité et d’objectivité dans la méthode, ils sont même parfois plus éloignés et plus arbitraires que les épreuves scolaires qu’ils prétendaient pouvoir remplacer.
L’évolution actuelle est de remplacer progressivement l’utilisation traditionnelle mais peu critique, voire passive de tests connus et reconnus (couple traditionnel test logico-mathématique, test verbal) par d’autres outils plus spécifiques et du coup plus adaptés, mesurant des aptitudes utiles à la formation et à l’exercice professionnel : épreuves d’attention, d’observation, de mémorisation, d’organisation dans l’espace et dans le temps... définies par les équipes techniques et par les formateurs.
Ces groupes de réflexion se sont réunis aussi bien au niveau de chaque école, qu’aux niveaux départemental, régional et même national. Ce travail de longue haleine a ainsi permis de dresser un profil et une série de qualités tant intellectuelles que personnelles jugées indispensables.
On notera que, si en la matière les écoles d’aides-soignants et d’auxiliaires de puériculture ont dans l’ensemble commencé plus tard que les écoles d’infirmiers, elles sont aujourd’hui souvent plus avancées et plus savantes dans ce domaine.
Ainsi suivant cette progression nous verrons dans une première partie les principales épreuves d’intelligence générale puis dans une deuxième partie les nouveaux outils ou les outils actualisés.
Les tests dits « d'intelligence générale », logico-mathématiques et verbaux sont les plus utilisés.
Préparation au concours d’infirmière IFSI.
Voir aussi la catégorie "Concours
sanitaires & sociaux".




























Plusieurs réponses possibles.





Tumeur maligne caractérisée par la prolifération anarchique des cellules d’un tissu, d’un organe. Cancer du sein, du foie. Maladie causée par cette tumeur. Souffrir du cancer. FIGURÉ – Ce qui prolifère en détruisant insidieusement son milieu. La criminalité est un cancer qui ronge cette ville. QUÉBEC, FAMILIER – Automobile de mauvaise qualité.


On vous propose une suite de figures géométriques ou de figures graphiques plus ou moins complexes. Vous devez retrouver la logique qui lie les éléments de la suite et la compléter. Les logiques liant des figures géométriques sont extrêmement variées. Voici quelques exemples qui vous permettront de vous familiariser avec ce genre d'exercices : • alternance de figures noires et de figures blanches ; • alternance de figures à l'endroit et à l'envers ; • augmentation ou diminution du nombre des côtés d'une figure géométrique ; • progression de points ou de symboles dans différentes cases d'un quadrillage ...





Le véritable casse-tête de ces exercices n'est pas tant de trouver la solution que de découvrir la question I En effet, les seules instructions données indiquent qu'il faut mettre un chiffre ou une lettre sur les tirets, mais comment? pourquoi? selon quelle logique? En fait, la seule constante qu'on retrouve dans tout le test est que la question comporte un exemple avec sa solution ; vous devez vous en inspirer pour appliquer sa logique particulière au reste de la question (complément qui est souvent imbriqué dans l'exemple même). Une fois que l'on a trouvé ce qu'il faut faire, l'exercice n'est généralement pas bien difficile. Il est donc important de se familiariser avec le type de question qui risque d'être posée.
