Le pacte de relance pour la ville star
L’urbanisation
• Plan du type « passé-avenir »
Le machinisme et l’industrialisation ont déclenché depuis trois siècles un mouvement de population qui semble inexorable.
La terre et l’agriculture devenues surproductrices ont besoin de moins de main-d’½uvre et les ruraux sont obligés de partir vers les villes dans l’espoir de trouver un travail.
Cette urbanisation s’accélère et les cités s’étendent de plus en plus, à tel point qu’aujourd’hui un Français sur trois vit en banlieue.
La vie rurale, qui a suscité pendant une époque une certaine dérision de la part des urbains, est aujourd’hui considérée différemment.
Passé. L’urbanisation a modifié les styles de vie.
Si elle offre certains avantages comme les loisirs, la culture, l’enseignement, la santé, les magasins, les services..., la ville modifie aussi les habitudes familiales (famille nucléaire), les emplois (de plus en plus tertiaires) et le logement (jugé d’abord plus confortable qu’à la campagne, puis répondant de moins en moins aux exigences actuelles).
Paradoxalement, les transports, s’ils ont permis de rapprocher les hommes, sont aujourd’hui largement saturés, polluants et insuffisants.
Si à une époque, les cités étaient synonymes de salubrité et de confort moderne, elles sont de nos jours assimilées aux problèmes de bruit, aux conflits de voisinage, à l’insécurité et à l’anonymat.
Les lumières de la ville n’attirent plus comme avant et la vie à la campagne connaît un regain de succès.
Avenir. La proximité de la nature permet de vivre plus sainement, de manière moins stressée et plus simple.
La plupart des communes ont réussi à s’équiper et on trouve aujourd’hui beaucoup des avantages que présentait autrefois la vie urbaine : équipements collectifs, médecins, grandes surfaces, vie associative.
Restent quelques domaines où les inégalités sont encore visibles, culture, université, administration... mais peu à peu atténuées par l’arrivée des technologies modernes de communication : télé-enseignement, télétravail, internet, multimédia, vidéoconférences, satellite...
Cette attirance est d’autant plus justifiée que les coûts d’installation sont largement inférieurs à ceux des villes, et la campagne offre paradoxalement un espace et une qualité de vie largement supérieurs.
Conclusion. Si jusqu’à un passé récent, l’urbanisation semblait être inéluctable et irréversible, la recherche de qualité de vie, l’apport de nouvelles techniques de communication et le télétravail amènent de plus en plus de citadins à la campagne.
• Plan du type « passé-avenir »
Le machinisme et l’industrialisation ont déclenché depuis trois siècles un mouvement de population qui semble inexorable.
La terre et l’agriculture devenues surproductrices ont besoin de moins de main-d’½uvre et les ruraux sont obligés de partir vers les villes dans l’espoir de trouver un travail.
Cette urbanisation s’accélère et les cités s’étendent de plus en plus, à tel point qu’aujourd’hui un Français sur trois vit en banlieue.
La vie rurale, qui a suscité pendant une époque une certaine dérision de la part des urbains, est aujourd’hui considérée différemment.
Passé. L’urbanisation a modifié les styles de vie.
Si elle offre certains avantages comme les loisirs, la culture, l’enseignement, la santé, les magasins, les services..., la ville modifie aussi les habitudes familiales (famille nucléaire), les emplois (de plus en plus tertiaires) et le logement (jugé d’abord plus confortable qu’à la campagne, puis répondant de moins en moins aux exigences actuelles).
Paradoxalement, les transports, s’ils ont permis de rapprocher les hommes, sont aujourd’hui largement saturés, polluants et insuffisants.
Si à une époque, les cités étaient synonymes de salubrité et de confort moderne, elles sont de nos jours assimilées aux problèmes de bruit, aux conflits de voisinage, à l’insécurité et à l’anonymat.
Les lumières de la ville n’attirent plus comme avant et la vie à la campagne connaît un regain de succès.
Avenir. La proximité de la nature permet de vivre plus sainement, de manière moins stressée et plus simple.
La plupart des communes ont réussi à s’équiper et on trouve aujourd’hui beaucoup des avantages que présentait autrefois la vie urbaine : équipements collectifs, médecins, grandes surfaces, vie associative.
Restent quelques domaines où les inégalités sont encore visibles, culture, université, administration... mais peu à peu atténuées par l’arrivée des technologies modernes de communication : télé-enseignement, télétravail, internet, multimédia, vidéoconférences, satellite...
Cette attirance est d’autant plus justifiée que les coûts d’installation sont largement inférieurs à ceux des villes, et la campagne offre paradoxalement un espace et une qualité de vie largement supérieurs.
Conclusion. Si jusqu’à un passé récent, l’urbanisation semblait être inéluctable et irréversible, la recherche de qualité de vie, l’apport de nouvelles techniques de communication et le télétravail amènent de plus en plus de citadins à la campagne.
quizQuestions du QCM
- 1 Quel est le pourcentage de la population française qui vit en zone urbaine ?
- 2 Qu'est-ce qui caractérise la population des banlieues difficiles ?
- 3 Que signifie le sigle ZEP ?
- 4 À quel niveau agit le Conseil national de prévention de la délinquance ?
- 5 À quelle date a été adopté le « pacte de relance pour la ville » ?
- + 3 questions
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- Maupassant, Une partie de campagne.
- Stephen Jay Gould : La vie est belle (résumé et analyse)
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