UE 6 : Connaissance du médicament star star star
Les Français et les médicaments
• Plan du type « cause-effets »
Symbole de santé et de progrès, le médicament est dans les pays riches l’objet d’une constante recherche et constitue une industrie très développée. À l’inverse, dans les pays pauvres, ces produits pharmaceutiques manquent souvent cruellement et sont d’un coût prohibitif.
Les Français détiennent un record de consommation de médicaments. Ils en consomment deux fois plus que leurs voisins allemands ou que les Américains.
Cette caractéristique est favorisée par un contexte incitateur mais n’est pas sans risques et coûte très cher.
Causes. Un produit de consommation courante.
Généralement assez bien remboursés par notre système de sécurité sociale, les médicaments sont en France faciles à se procurer. On les trouve dans les nombreuses pharmacies réparties sur l’ensemble de notre territoire, et parfois dans les parapharmacies et même dans les grandes surfaces.
Beaucoup de généralistes les prescrivent encore largement, parfois avec une certaine complaisance. L’idée paradoxalement répandue étant que l’on prendra moins de risque à agir sur un large spectre et à dose supérieure. Les laboratoires pharmaceutiques, puissants lobbies et force économique considérable, participent et encouragent ces pratiques.
Les conditions de vie stressantes amènent également à utiliser des somnifères et des tranquillisants qui évitent de combattre et semblent régler les problèmes en faisant disparaître en partie les symptômes.
Conséquences. Mais leur usage n’est pas sans danger et il présente des inconvénients sérieux.
Les dépenses de santé sont considérables et le déficit de notre système de sécurité sociale est constant et très important. Une maîtrise est nécessaire pour maintenir notre régime de protection et qui doit rester accessible à tous. Information, prévention et négociation en seront les composantes.
Les risques d’automédication sont constants et entretenus. Disposant souvent d’un stock de médicaments inutilisés à la maison, les familles sont tentées d’absorber eux-mêmes ce qui leur paraît correspondre à leurs symptômes. Les ouvrages de vulgarisation médicale peuvent y inciter.
Or, les médicaments sont des produits toxiques dont les mélanges sont parfois dangereux. Leur absorption compliquera également le diagnostic postérieur du médecin.
La prise systématique et prolongée de produits pharmaceutiques peut enfin être comparée à de la toxicomanie.
Conclusion. Un changement radical des habitudes s’impose. Il passera par un travail éducatif et parfois d’accompagnement psychologique. Cette politique courageuse devra tenir compte des enjeux économiques de l’industrie pharmaceutique.
• Plan du type « cause-effets »
Symbole de santé et de progrès, le médicament est dans les pays riches l’objet d’une constante recherche et constitue une industrie très développée. À l’inverse, dans les pays pauvres, ces produits pharmaceutiques manquent souvent cruellement et sont d’un coût prohibitif.
Les Français détiennent un record de consommation de médicaments. Ils en consomment deux fois plus que leurs voisins allemands ou que les Américains.
Cette caractéristique est favorisée par un contexte incitateur mais n’est pas sans risques et coûte très cher.
Causes. Un produit de consommation courante.
Généralement assez bien remboursés par notre système de sécurité sociale, les médicaments sont en France faciles à se procurer. On les trouve dans les nombreuses pharmacies réparties sur l’ensemble de notre territoire, et parfois dans les parapharmacies et même dans les grandes surfaces.
Beaucoup de généralistes les prescrivent encore largement, parfois avec une certaine complaisance. L’idée paradoxalement répandue étant que l’on prendra moins de risque à agir sur un large spectre et à dose supérieure. Les laboratoires pharmaceutiques, puissants lobbies et force économique considérable, participent et encouragent ces pratiques.
Les conditions de vie stressantes amènent également à utiliser des somnifères et des tranquillisants qui évitent de combattre et semblent régler les problèmes en faisant disparaître en partie les symptômes.
Conséquences. Mais leur usage n’est pas sans danger et il présente des inconvénients sérieux.
Les dépenses de santé sont considérables et le déficit de notre système de sécurité sociale est constant et très important. Une maîtrise est nécessaire pour maintenir notre régime de protection et qui doit rester accessible à tous. Information, prévention et négociation en seront les composantes.
Les risques d’automédication sont constants et entretenus. Disposant souvent d’un stock de médicaments inutilisés à la maison, les familles sont tentées d’absorber eux-mêmes ce qui leur paraît correspondre à leurs symptômes. Les ouvrages de vulgarisation médicale peuvent y inciter.
Or, les médicaments sont des produits toxiques dont les mélanges sont parfois dangereux. Leur absorption compliquera également le diagnostic postérieur du médecin.
La prise systématique et prolongée de produits pharmaceutiques peut enfin être comparée à de la toxicomanie.
Conclusion. Un changement radical des habitudes s’impose. Il passera par un travail éducatif et parfois d’accompagnement psychologique. Cette politique courageuse devra tenir compte des enjeux économiques de l’industrie pharmaceutique.
quizQuestions du QCM
- 1 La Haute autorité de santé (HAS) est chargée :
- 2 Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux qui nécessitent une autorisation de mise sur le marché (AMM) ?
- 3 Concernant la pénicilline :
- 4 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
- 5 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
- + 92 questions
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- « L’opinion est quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance... » PLATON
- Vous rédigerez la lettre que pourrait écrire un écrivain étranger à un ami resté dans son pays lors de son séjour en France. Vous vous inspirerez du texte A de Montesquieu pour montrer le regard critique que porte un écrivain sur le système français, en abordant les questions des libertés individuelles, du système politique, de l'état du pays, etc.
- Un journaliste du Courrier français écrit en 1828 : « On commence à comprendre que les généralités sont usées sur notre scène. Il faut briser le type de ces héros de convention : c'est à l'observation des individualités que doivent désormais s'attacher nos poètes tragiques. Tout est dit sur les passions générales, leurs effets ont été mille fois présentés sur nos théâtres ; mais les contradictions de l'esprit humain sont innombrables. Les caractères sont aussi variés que les figures.
- Fénelon écrit dans la« Lettre à l'Académie » :« Le bon historien n’est d’aucun temps ni d'aucun pays. Quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se rendre neutre entre la France et l’Angleterre.... » Expliquer et discuter cette théorie. Par ce que vous connaissez des historiens du XIXe siècle, vous direz si elle vous semble avoir été appliquée par eux et dans quelle mesure.
- Le système français d'éducation permet-il l'égalité des chances ?