LES ANALOGIES VERBALES star
Les analogies peuvent être à support de mots, de symboles, de chiffres, etc., et faire appel à des compétences bien différentes. Mais elles se présentent toujours de la même manière :
A/B§C/D
/ signifie «est à» et § signifie « comme » ou «ce que ».
Il faut donc lire «A est à B ce que C est à D ».
Le plus souvent, l'élément D manque et il va fal-loir le retrouver parmi plusieurs propositions. Le travail consiste à repérer la réponse qui complète le mieux l'analogie. On retrouve la règle des séries précédentes de cette partie de l'ouvrage : trouver quelle loi relie A et B, puis l'appliquer à C afin de trouver D. Parmi les mots proposés, l'un permet de constituer entre C et D une relation absolument parallèle à celle existant entre A et B. C'est celui qu'il faut trouver. Bien souvent cela aide de faire une phrase pour illustrer la relation existant entre A et B.
Exemples :
1) LETTRES / MOT § NOTES /?
(se lit: «Lettres» est à «mot» ce que «notes» est à?)
histoire musique livre comédie
La phrase : «Les lettres servent à écrire des mots comme les notes servent à écrire... de la musique» aide à trouver la réponse.
2) GRAND / PETIT § MAIGRE /?
(se lit : «Grand» est à «petit» ce que «maigre» est à?)
gros gentil voûté mince
Quand vous avez repéré la relation entre «grand» et «petit », vous pouvez vous dire que : « grand » est le contraire de «petit », comme « maigre » est le contraire de... «gros ».
Les dix premières analogies que vous aurez à trou-ver se basent essentiellement sur des contraires (comme dans l'exemple 2) ou sur des similitudes de sens, dont vous commencez à avoir l'habitude. Les vingt dernières se basent sur des relations que vous aurez à identifier, comme dans l'exemple 1.
A/B§C/D
/ signifie «est à» et § signifie « comme » ou «ce que ».
Il faut donc lire «A est à B ce que C est à D ».
Le plus souvent, l'élément D manque et il va fal-loir le retrouver parmi plusieurs propositions. Le travail consiste à repérer la réponse qui complète le mieux l'analogie. On retrouve la règle des séries précédentes de cette partie de l'ouvrage : trouver quelle loi relie A et B, puis l'appliquer à C afin de trouver D. Parmi les mots proposés, l'un permet de constituer entre C et D une relation absolument parallèle à celle existant entre A et B. C'est celui qu'il faut trouver. Bien souvent cela aide de faire une phrase pour illustrer la relation existant entre A et B.
Exemples :
1) LETTRES / MOT § NOTES /?
(se lit: «Lettres» est à «mot» ce que «notes» est à?)
histoire musique livre comédie
La phrase : «Les lettres servent à écrire des mots comme les notes servent à écrire... de la musique» aide à trouver la réponse.
2) GRAND / PETIT § MAIGRE /?
(se lit : «Grand» est à «petit» ce que «maigre» est à?)
gros gentil voûté mince
Quand vous avez repéré la relation entre «grand» et «petit », vous pouvez vous dire que : « grand » est le contraire de «petit », comme « maigre » est le contraire de... «gros ».
Les dix premières analogies que vous aurez à trou-ver se basent essentiellement sur des contraires (comme dans l'exemple 2) ou sur des similitudes de sens, dont vous commencez à avoir l'habitude. Les vingt dernières se basent sur des relations que vous aurez à identifier, comme dans l'exemple 1.
quizQuestions du QCM
- 1 MONTÉE / ÉLÉVATION § DESCENTE / ? (se lit : «MONTÉE » est à «ÉLÉVATION » ce que «DESCENTE » est à ?)
- 2 DÉCÉDER / NAÎTRE § MOURIR / ?
- 3 AIGU / SOPRANO § GRAVE / ?
- 4 HISTOIRE / RÉALITÉ § CONTE / ?
- 5 BON / JUSTE § LIVRE / ?
- + 25 questions
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- Le critique Laurent Versini écrit dans Le roman épistolaire (1979) : « En face des partisans des lettres, la marquise est chargée par l'auteur d'introduire le doute et de souligner les risques auxquels s'expose toute correspondance amoureuse et, par delà, le romancier lui-même [...]. Risques doubles dans un roman comme Les liaisons : au problème général - l'écriture peut-elle communiquer la pensée et le sentiment, les mots ne trahissent-ils pas toujours les intentions, ou le signifiant