Les tests les plus «saturés» en facteur G sont les tests «logico-mathématiques» et particulièrement les épreuves qui utilisent un «matériel figuré » (suites de figures géométriques). Peut-on dire que les aptitudes mises en ½uvre dans ce type d’épreuves sont supérieures aux autres? Le verbal, le spatial ou le pratique seraient-ils secondaires ou «spécifiques»? C’est la conception la plus admise semble-t-il aujourd’hui et la croyance la plus répandue.

Pourtant utiliser le seul facteur G pour sélectionner n’importe quel public de candidats conduit fatalement à des erreurs et même parfois à des aberrations. C’est ce type de dérive qui est à l’origine de l’évolution des pratiques en écoles paramédicales. Comme nous le verrons plus loin, les équipes d’enseignants se sont interrogées sur ce que mesuraient les tests qui leur étaient proposés ou imposés; sur leur intérêt pour la formation et pour l’exercice de la profession. Et c’est bien par ces questions que toute démarche devrait commencer au sujet des tests comme pour d’autres outils.