Si les épreuves de calcul et d’aisance dans la manipulation de nombres sont importantes pour apprécier les capacités d’un candidat à mener à bien la résolution d’un problème, elles seraient à elles seules insuffisantes pour évaluer une compétence logique. En effet, l’évaluation n’a pas pour seul but de tester la mise en ½uvre de connaissances ou la maîtrise des nombres. Des examens scolaires classiques suffiraient. Il s’agit plutôt d’estimer des aptitudes numériques, c’est-à-dire aussi des façons de classer et de déduire, et pas seulement de calculer.

Ainsi, on peut vous demander ce qui, dans une série, ne « va pas avec le reste ». L’identification est quasi intuitive si la question est très facile, c’est-à-dire distingue nettement un élément de la série par rapport à tous les autres. Par exemple, dans la série (2, 4, 6/3, 6, 8), le troisième terme 6/3 est la seule fraction, c’est-à-dire que l’écriture de ce
nombre est différente de celle des autres. Idem avec une puissance ou une racine. Autre exemple, nécessitant un tout petit peu plus de temps, dans la série (1, 3, 5, 6, 7), le quatrième terme (6) est le seul pair.

On peut aussi se voir proposer de compléter « logiquement » une série, de dire ce qui « doit venir ensuite ». Par exemple, après la séquence ( 1, 2, 3,4), c’est 5 qui doit compléter. Bien entendu, les tests proposent des séries moins évidentes...

Ce que nous voulons illustrer, c’est que l’appel au « calcul » est très limité, même s’il n’est pas absent totalement.