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Question n°8 : Quels types de comique dominent dans cette scène? HARPAGON [...] Ho çà, Maître Jacques, approchez-vous, je vous ai gardé pour le dernier. MAÎTRE JACQUES Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler? Car je suis l'un et l'autre. HARPAGON C'est à tous les deux. MAÎTRE JACQUES Mais à qui des deux le premier? HARPAGON Au cuisinier. MAÎTRE JACQUES Attendez donc s'il vous plaît. Il ôte sa casaque de cocher et paraît vêtu en cuisinier. HARPAGON Quelle diantre de cérémonie est-ce là? MAÎTRE JACQUES Vous n'avez qu'à parler. Molière, L'Avare, 1668.

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QCM pour préparer les épreuves anticipées de français (EAF) - B
Question n°49 : Dans L'Avare, l'odieux Harpagon soupçonne son valet La Flèche de lui avoir dérobé de l'argent. HARPAGON Attends. Ne m'emportes-tu rien? LA FLÈCHE Que vous emporterais-je ? HARPAGON Viens ça, que je voie. Montre-moi tes mains. LA FLÈCHE Les voilà. HARPAGON Les autres. LA FLÈCHE Les autres ? HARPAGON Oui. LA FLÈCHE Les voilà. HARPAGON N'as-tu rien mis ici dedans ? LA FLÈCHE Voyez vous-même. HARPAGON, Il tâte les bas-de-chausses. Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les receleurs des choses qu'on dérobe ; et je voudrais qu'on en eût fait pendre quelqu'un. Molière, L'Avare, acte I, scène 3, 1668. Sur quel(s) ressort(s) comique(s) cet extrait repose-t-il ?

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QCM pour préparer les épreuves anticipées de français (EAF) - C
Question n°6 : Comment pourrait-on qualifier le monologue suivant, en s'aidant des indices grammaticaux ? HARPAGON, (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir? N'est-il point là? N'est-il point ici? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin. (Il se prend lui-même le bras.) Ah ! c'est moi. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. [...] N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ? que dites-vous ? Ce n'est personne. [...] Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! de quoi est-ce qu'on parle là? De celui qui m'a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait [...] Molière, L'Avare, acte IV, scène 7, 1668.

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QCM pour préparer les épreuves anticipées de français (EAF) - C
Question n°12 : À la suite de Plaute (IIIe s. av. J.-C.), Molière (Amphitryon, 1668), H. von Kleist (Amphitryon, 1807) ou Jean Giraudoux (Amphitryon 38, 1929) ont écrit leur version du mythe d'Amphitryon. Il s'agit :

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QCM pour préparer les épreuves anticipées de français (EAF) - D
Question n°6 : Quelle est la moralité de cette fable de La Fontaine ? Un octogénaire plantait. « Passe encor de bâtir ; mais planter à cet âge ! » Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage ; Assurément il radotait. « Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir? Autant qu'un patriarche il vous faudrait vieillir. À quoi bon charger votre vie Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées ; Quittez le long espoir et les vastes pensées ; Tout cela ne convient qu'à nous. — Il ne convient pas à vous-même, Repartit le vieillard. Tout établissement Vient tard, et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. [...] » Le vieillard eut raison ; l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la République, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et pleurés du vieillard, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter. Jean de La Fontaine, Fables, II, 2, 1668.

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