TESTS PSYCHOTECHNIQUES ET EXERCICES DE LOGIQUE, DE RAISONNEMENT, D'INTELLIGENCE

CIBLE 1 (entraînement indispensable): SESAME, PASSERELLE (ARPEGE), TESTS ESSEC, IPAG... CIBLE 2 (entraînement non indispensable mais fortement recommandé): TAGE MAGE, TAGE 2, PROFILS... Dans toutes les questions qui suivent, un point d’interrogation peut laisser la place à un chiffre, un nombre, une lettre, un mot, un signe...



Chacune des séries est constituée de trois cases et d‘un point d‘interrogation. Ces trois cases doivent vous permettre d‘inférer le contenu de la case qui devrait occuper la place du point d‘interrogation. La question porte donc sur le point d‘interrogation et vous devez choisir «votre case réponse» parmi les quatre propositions de réponse qui vous sont faites.

Description de l'exercice : Des suites logiques vous sont proposées. Vous devez continuer ces suites à l'aide des deux nombres suivants.


Description de l'exercice: On vous soumet 20 suites logiques que vous devez résoudre en 15 minutes. Ce qu'on vous demande est le nombre suivant. Vous devrez l'inscrire dans la case qui se trouve à côté de l'exercice correspondant, et le reporter ensuite sur la feuille de solutions. Exemple: 4, 6, 8, 10, 12, 14, ? c=J Le résultat de cette suite logique est le nombre 16. Vous devrez donc inscrire cette solution 16 dans la case, puis la marquer ensuite sur la feuille de solutions. Temps: 15 minutes.

On s en doute, les manières de tester des capacités de raisonnement peuvent prendre des formes très variées. Il est possible de les explorer aussi en proposant des syllogismes, soit l’association de deux propositions articulées menant à une seule conclusion logique nécessaire. Par exemple, si « aucun arbre n est un animal » et que « tous les tilleuls sont des arbres », la réponse exacte proposée sera : « donc, aucun tilleul n’est un animal ». Autre exemple, si « tous les conifères sont des arbres » et que « le sapin est un conifère », la réponse doit être : « donc, le sapin est un arbre ». Les modalités de réponse proposées, au nombre de trois ou quatre, contiennent la réponse exacte, mais aussi des modalités ambiguës, par exemple : « donc, certains arbres ne sont pas des tilleuls ». Cela n’est pas en soi inexact, mais ne se déduit pas logiquement et nécessairement du problème posé (si tous les A sont B et que tous les X sont A, alors tous les X sont B) et ne sera pas compté comme bonne réponse. De façon beaucoup plus concrète cette fois, certaines épreuves proposent des figures de mécanismes (type engrenages, poulies, treuils, roues, etc.). Il s’agit par exemple de dire le sens du déplacement d’un objet au bout d’une séquence de pièces articulées. L’attention portée à chaque élément du mécanisme proposé (son déplacement et son action sur la pièce suivante) permet en général de résoudre le problème sans trop de difficulté (sinon la perte de temps quand on procède lentement ou que l’on vérifie plusieurs fois). La remise en ordre logique d éléments présentés aléatoirement peut aussi être utilisée. Il s agira, par exemple, de mettre dans le bon ordre six ou sept images représentant des éléments dune histoire. Vous pouvez essayer d’imaginer encore d’autres types de supports...

Les QCM dotés :
d'une étoile sont destinés aux candidats préparant les concours de catégorie C
de la Fonction Publique.
de deux étoiles sont destinés aux candidats préparant les concours de catégorie
B de la Fonction Publique.
de trois étoiles sont destinés aux candidats préparant les concours de catégorie
A de la Fonction Publique et aux étudiants des Grandes Ecoles et Prépas.
°°°
Exercices d'initiation aux tests °°°
Tous les différents types de tests (
mathématiques,
logique numérique. logique verbale,
matrices,
compréhension et de
raisonnement, ... ). Utile pour les concours administratifs et autres tests
de recrutement.
METHODOLOGIE DE PREPARATION AUX TESTS PSYCHOTECHNIQUES.
INTRODUCTION
On voit trop souvent de bons candidats échouer aux tests par manque d'habitude.
C'est injuste.
Nous vivons dans une société qui accorde une grande importance à la mesure. Tout
ce qui peut l'être est mis en chiffres. On teste les aptitudes, les désirs, les
compétences, les modes de raisonnement, la réussite, la rapidité, le caractère,
etc. De l'âge de l'école maternelle à celui de la retraite, en passant par les
étapes que sont le collège, l'orientation, l'armée, l'embauche, la formation, la
promotion, il paraît difficile, voire impossible, aujourd'hui de passer une vie
sans être mesuré. On peut dire que tout le monde est appelé, un jour ou l'autre,
à passer des tests destinés à évaluer ce qu'il a dans la tête.
Le nombre très important de demandeurs d'emploi fait que, pour un poste offert,
la concurrence est plus rude. Réagir positivement à cette situation du marché de
l'emploi, c'est en étudier attentivement les mécanismes et savoir s'y adapter.
Celui qui cherche du travail participe grandement au choix du candidat retenu :
il ne doit pas seulement subir la situation. Encore faut-il qu'il se fasse
remarquer par l'intérêt qu'il montre envers l'emploi ou la formation et qu'il se
prépare soigneusement à la sélection.
Dans une situation de concurrence, il ne suffit pas d'être bon : il faut être
meilleur que les autres. Le recruteur dispose de plusieurs éléments pour
comparer les candidats et faire son choix, éléments qu'il souhaite les plus
objectifs possible. Les tests que les candidats ont à passer permettent
justement de s'assurer qu'ils ont les connaissances et les aptitudes considérées
comme indispensables pour le poste. Les résultats obtenus peuvent être comparés,
ce qui permet la sélection du ou des meilleurs candidats. Pour avoir une chance
d'en faire partie, il est indispensable de connaître et de maîtriser les tests.
Le but n'est pas forcément de les réussir parfaitement, mais de montrer que l'on
a le profil qui correspond à celui du poste recherché.
Inutile, pour cela, de savoir en détail comment les tests sont élaborés ou
validés par les psychologues. Il suffit de considérer que la réussite aux tests
d'aptitude est déterminante pour l'engagement. Or, pour réussir, on peut
s'entraîner. QCM-de-CULTURE-GENERALE.COM vous permettra entre autres de vous familiariser avec les
situations de test (consigne, feuilles de réponses, temps limité, etc.), de
connaître les types d'épreuves et de savoir comment y répondre. Un environnement
de tests peut désarçonner ceux qui n'y ont jamais été confrontés : ce ne sera
pas votre cas.
Avec un site comme celui-ci, vous pouvez élaborer vous-même votre programme
d'entraînement, travailler seul et vous présenter à la séance de sélection sûr
de vous et correctement préparé. Dans les différents chapitres, vous chercherez
à suivre les consignes et à résoudre les problèmes, puis vous étudierez les
solutions que vous n'avez pas trouvées.
Cet site est spécifiquement destiné à préparer aux tests, mais aussi à
distraire, ceux que les livres sur le sujet ne visent généralement pas. Or ce
sont eux qui ont le plus besoin de se familiariser avec des techniques qu'ils
ignorent le plus souvent. Je veux parler des collégiens qui préparent un Brevet,
un CAP ou un autre examen, des apprentis et des employés qui peuvent être amenés
à passer des examens d'embauche, de tous ceux qui ont lâché, depuis un moment,
toute activité intellectuelle et qui souhaitent se «dérouiller» un peu, de ceux
qui préparent les concours de promotion interne, et enfin de ceux qui veulent
soit se rassurer sur leurs compétences, soit tout simplement se distraire.
Plus personne n'est à l'abri des tests. Quelle que soit la place du lecteur dans
la société, ce site peut lui permettre :
- de se familiariser avec des techniques qu'il sera très souvent conduit à
rencontrer ici ou là;
- de mieux se débrouiller face à des épreuves de ce type, grâce à un effet
d'entraînement ;
- de développer une meilleure estime de soi en s'assurant de ses
compétences.
S'il désire préparer et suivre son propre programme d'entraînement, le lecteur
devra apprendre :
- à acquérir la maîtrise d'une situation nouvelle, différente de ce qu'il
a connu jusqu'ici ;
— à comprendre rapidement ce que mesure le test et quelle compétence et
quelle aptitude sont recherchées ;
— à décider si cela fera partie de la sélection pour le type d'emploi ou de
formation pour lesquels il postule (si le test est adapté à sa situation) ;
— selon ce qu'il aura décidé, à approfondir ou non telle ou telle partie du site ;
— enfin travailler jusqu'à obtenir une bonne maîtrise des tests proposés.
En effet, sauf par plaisir, il n'est jamais nécessaire de s'entraîner à tous les
types de tests, mais cela suppose de savoir lesquels seront utiles. Des
enseignants, des collègues ou des professionnels peuvent souvent vous aider à
sélectionner les tests. Puis il ne vous restera plus qu'à trouver un endroit
tranquille et à vous mettre courageusement au travail.
Il est fréquent et injuste que les résultats des candidats aux tests soient
inférieurs à ce que valent leurs connaissances et leurs aptitudes, simplement
parce qu'ils ne sont pas habitués à ces types d'épreuves et qu'ils ne savent pas
comment les aborder. Ces tests sont d'une très grande variété, mais ils se
rejoignent souvent sur un certain nombre de principes généraux. Connaître ces
principes et s'être entraîné aux tests permet, le jour de l'épreuve, de donner
le meilleur de soi-même afin que le résultat du test reflète la vraie valeur du
candidat.
Cette page n'explique pas quelles connaissances doivent être celles des candidats
pour réussir tel concours ou tel examen, ni comment ils doivent étudier, car
cela dépend du parcours et des projets de chacun, mais il développe la
connaissance des tests, la manière de s'y préparer et de les passer. Cela permet
de se présenter aux épreuves dans les meilleures conditions de réussite et en
donnant le meilleur de soi-même. Mais, bien sûr, si ces tests font partie d'un
examen portant essentiellement sur des connaissances théoriques, il est encore
plus important d'avoir étudié soigneusement les différentes matières au
programme.
Le plan de ce programme de révision est simple. Dans une première partie, vous trouverez des
indications pour mieux connaître ce que sont les tests. Quelles sont les
différentes catégories de tests, pourquoi mesure-t-on le temps, qu'est-ce qu'une
consigne. Vous trouverez également des conseils pour vous préparer
émotionnellement et physiquement à la passation des tests. Dans une seconde
partie, nous passerons en revue une grande quantité de tests que vous êtes
susceptibles de rencontrer. Les exemples présentés ne sont pas extraits de tests
réels mais s'en rapprochent beaucoup, car ils sont conçus selon les mêmes
modalités. Certaines questions peuvent vous sembler bizarres, absurdes ou
puériles : peu importe, elles ont leur raison d'être. On vous demande seulement
de faire de votre mieux. Les instructions et les bonnes réponses sont expliquées
chaque fois que nécessaire. Les tests sont classés selon l'aptitude qu'ils
mesurent (le raisonnement, le classement, l'orthographe, la mémoire,
l'attention, la culture générale, la logique, etc.).
Les tests sont conçus de telle façon que chacun puisse s'y confronter et y
répondre, au moins partiellement. Leur présentation est telle que vous pourrez
essayer de les faire, avant de vous corriger, puis les refaire pour tenter
d'améliorer votre score, jusqu'à ce que ces tests vous semblent familiers. C'est
ainsi que ce site sera une aide précieuse pour faire de bons résultats à tous
les tests utilisés dans les administrations ou les entreprises privées. Il aura
également une réelle valeur d'entraînement pour tous les demandeurs d'emploi.
Vos résultats refléteront ce que vous valez vraiment et vous vous trouverez à
égalité avec ceux qui obtiennent de bons scores, non parce qu'ils sont plus
brillants que les autres, mais parce qu'ils sont mieux préparés. Si deux
candidats d'égale valeur passent le même test, celui qui est préparé et entraîné
sera toujours avantagé par rapport à celui qui est confronté pour la première
fois à une situation de test.
SE PREPARER AUX TESTS PSYCHOTECHNIQUES
Au cours des trente dernières années, le développement des tests a été énorme.
Pas un secteur du psychisme de l'individu n'échappe à ces tentatives
d'évaluation. Les tests se sont révélés être des outils fort utiles, à tel point
que certains leur ont donné un pouvoir qu'ils n'auraient pas dû atteindre. Trop
de décisions importantes ont été prises à la seule vue des tests, trop
d'enseignants ne se fiaient plus à leur expérience des enfants, trop de
recruteurs ne faisaient plus confiance qu'aux notes obtenues par les candidats.
Au fil des années, un certain nombre de critiques se sont fait entendre.
Certains, conscients de l'insuffisance des tests, y ont renoncé, les remplaçant
par l'astrologie ou la graphologie, ce qui est à mon sens bien pire. Dans la
plupart des cas, les tests sont aujourd'hui considérés pour ce qu'ils sont : une
aide à la décision. Chacun commence à savoir que les renseignements que l'on
peut obtenir par les tests sont précieux, mais insuffisants à tout prévoir. La
réussite dans un emploi ou dans des études données dépend de bien des facteurs
que les tests ne mesurent pas et qui apparaîtront, à l'usage, comme
fondamentaux.
Néanmoins les tests ne semblent pas en perte de vitesse. Les plus anciens, ceux
qui tentent de mesurer l'individu et son intelligence comme une entité globale
et monolithique, sont en partie dépassés. Mais il en existe de nouveaux qui
décomposent le fonctionnement mental en plusieurs aptitudes distinctes qu'ils
s'emploient à mesurer séparément. On crée des tests dans tous les domaines, des
compétences techniques au développement moral, de l'aptitude à la vente à la
mesure de la créativité, aboutissant ainsi à des outils précis rendant de vrais
services.
Les psychologues qui font passer les tests savent combien l'anxiété et
l'inexpérience totale peuvent fausser la performance à un test. C'est à ce
handicap que ces tests psychotechniques tentent de remédier. Quel que soit son propre jugement sur
les tests, chacun reste très sensible, quoi qu'il en dise, à ses résultats.
C'est toujours avec anxiété que nous lisons ou entendons nos résultats et leur
interprétation. Ce site vise également à donner à chacun confiance en ses
propres compétences.
Les différents types de tests
Il existe un très grand nombre de tests que l'on peut, dès le départ, séparer en
deux catégories : les tests de personnalité, mesurant les traits de caractère,
les comportements, les centres d'intérêts, auxquels toutes les réponses sont
également valables, et les tests de performance (regroupant les aptitudes et les
connaissances), où chaque question admet une seule réponse juste. Cette seconde
catégorie de tests est la seule à laquelle nous nous intéresserons ici. D'abord
parce qu'il y a peu de chances pour que vous ayez à passer un test de
personnalité. Ensuite parce que les tests de «performance », auxquels vous serez
confronté dans la majorité des cas, sont les seuls pour lesquels on puisse se
préparer et s'entraîner.
Parmi les tests de performance, on distingue :
· Les tests d'intelligence qui sont rarement globaux. Ils mesurent le plus
souvent un fonctionnement intellectuel particulier ou la capacité à employer tel
ou tel type de raisonnement. Certains ont une intelligence concrète, d'autres
plus abstraite, certains s'appuient sur la mémoire ou le raisonnement, d'autres
sur la créativité, certains sont plus synthétiques, d'autres plus analytiques...
On peut donc tout à fait échouer à un test d'intelligence sans pour autant en
manquer...
· Les tests d'aptitude, qui mesurent votre potentiel, votre capacité à
apprendre facilement ou à être bon dans tel ou tel domaine, selon ce qui est
demandé dans l'emploi que vous postulez. On définit les caractéristiques dont on
sait qu'elles sont liées à la réussite à tel poste ou dans telles études, puis
on choisit un test chargé de mesurer si le candidat les possède. Parmi les tests
d'aptitude les plus courants, on peut citer l'aptitude au raisonnement verbal, à
l'organisation, au sens spatial, à la logique, à l'informatique, à la
dactylographie, à la mécanique, à l'attention visuelle, à la mémorisation, etc.
Les capacités potentielles mesurées peuvent être concrètes ou abstraites.
· Les tests de connaissance, qui mesurent ce que les candidats savent, ce
qu'ils ont appris et ce qu'ils ont retenu dans des domaines aussi variés que
l'orthographe, le calcul, le droit, les langues étrangères, le traitement de
texte, la culture générale, etc.
La préparation physique
Réussir un concours ou un examen, à base de tests ou non, demande que le
candidat soit au meilleur de sa forme intellectuelle, bien sûr, mais également
de sa forme physique.
Trop de candidats pensent qu'en réduisant leur temps de sommeil, ils auront plus
de temps pour apprendre ; qu'avec des tranquillisants, ils seront moins anxieux
; qu'avec des excitants chimiques ou du café, ils seront plus performants. Or,
il se trouve que toutes les analyses concordent pour montrer qu'un examen, avec
une partie de tests qui demandent rapidité et faculté d'analyse, est mieux
réussi après une bonne nuit de sommeil. Les tranquillisants aident à se relaxer,
mais ôtent également une partie de la capacité de concentration. Or leur temps
d'effet dans le corps est supérieur à ce que l'on croit généralement. Quant aux
excitants, tout dépend de l'effet qu'ils vous font : la concentration intense
demande plus de calme que d'énervement.
En résumé, arriver en bonne forme à la séance de tests, c'est n'avoir négligé,
la semaine précédente, ni le sommeil, ni une alimentation variée, ni un temps
quotidien d'exercice physique. C'est avoir bien dormi la nuit précédente et
avoir pris un bon petit déjeuner le matin même.
La préparation émotionnelle
Arriver à l'épreuve en bonne forme physique est important, mais ce n'est bien
entendu pas suffisant. Il faut aussi aborder l'épreuve avec un moral de gagnant.
Plus personne n'ignore aujourd'hui à quel point l'état d'esprit peut influencer
la santé, les résultats, la vie en général, mais encore rares sont ceux qui en
tirent les bonnes conclusions. Pour tirer le résultat maximum de ce que l'on
sait, de ce que l'on a appris, il ne faut pas oublier de s'appuyer sur un
certain nombre d'attitudes et de comportements.
· Si vous avez une opinion négative sur les tests en général et sur ceux qui
les font passer, il serait intéressant que vous puissiez réexaminer cette façon
de penser. Les tests n'ont pas été créés pour vous ennuyer. Ils sont seulement
destinés à évaluer vos connaissances et vos aptitudes, afin de les comparer à
ceux des autres candidats ou à un niveau attendu. Mis à part le fait qu'il peut
être intéressant pour vous d'avoir une mesure de ce que vous « valez » dans tel
ou tel domaine ou de vous découvrir de nouveaux potentiels, pour une orientation
future par exemple, il est évident que les tests sont une des mesures les plus
objectives qui soient, puisqu'ils ne laissent pas de place à la «tête du client»
(reproche souvent fait à la méthode des entretiens par exemple).
Quant aux psychologues qui les font passer, ils sont là pour vous aider et pour
s'assurer que tous les candidats bénéficient bien des mêmes conditions de
passation. Ils s'assurent que les tests se déroulent dans les conditions de
confort les meilleures et sont là pour répondre à toutes vos questions sur ce
que vous n'auriez éventuellement pas compris.
A compétence égale, vous aurez plus de chances de réussir vos tests si vous
partez avec la conviction qu'ils sont une bonne manière de vous évaluer, qu'ils
sont bien conçus et que la personne qui les administre est de votre côté.
· Otez-vous de l'esprit que vous jouez votre vie sur cette épreuve ou que
vous êtes un imbécile si vous échouez. En cas d'échec, la vie vous offrira
d'autres opportunités, peut-être plus adaptées à ce que vous êtes. Il est normal
que vous soyez anxieux et tendu au moment de l'épreuve : ce « trac » vous aidera
à mobiliser vos compétences et à donner le meilleur de vous-même. Mais trop de
peur peut aboutir à l'effet inverse et vous paralyser littéralement. Il n'est
pas rare que l'on ne puisse répondre, lors d'un examen, à une question qui
semblerait facile à un autre moment.
Si vous vous savez anxieux lors de telles épreuves, soignez les détails :
préparez-vous minutieusement, partez suffisamment à l'avance, emmenez un stylo
de rechange et un paquet de gâteaux, apprenez à respirer profondément pour
éliminer l'excès de tension, ne forcez pas sur le café, etc. L'épreuve est assez
difficile comme cela, sans en rajouter par un trop fort stress.
· Partez gagnant. Vous vous êtes préparé comme pour un combat : vous contre
les tests. Soyez confiant et abordez l'épreuve avec la certitude de la réussir.
C'est un point essentiel. Entrer dans la salle avec des idées comme : «Ce n'est
même pas la peine, je suis sûr d'échouer», ou même : «Advienne que pourra» aura
un effet négatif sur vos performances. Si ces pensées sont les vôtres,
remplacez-les par : «Je me suis bien préparé, je vais y arriver. » Si vous
donnez le meilleur de vous-même, à fond, pendant tout le temps alloué, vous
serez étonné de constater que vous êtes en fait bien plus performant que vous
n'imaginiez.
· La préparation mentale consiste également à développer sa faculté de
concentration. Les tests se déroulant le plus souvent en temps limité, il est
important de ne pas se laisser distraire par ce qu'il se passe par la fenêtre,
par la présence d'un collègue ou par des idées parasites. Apprendre à éliminer
les sources de distraction pour ne se préoccuper que de la tâche à remplir est
donc une bonne manière de se préparer.
La préparation intellectuelle
Dans certains cas, les tests que vous aurez à passer seront uniquement des tests
d'aptitude. Dans ce cas, vous n'aurez rien à apprendre au préalable.
L'intégralité de la préparation consistera en une meilleure connaissance des
tests et un entraînement à les passer.
Mais bien souvent, vous serez également soumis à des tests de connaissance
destinés à vérifier que vous avez bien retenu les éléments du programme d'étude,
que vous avez les connaissances requises pour le poste, que vous parlez
effectivement l'anglais ou que vous avez un bon niveau d'orthographe. Dans tous
ces cas-là, une préparation intellectuelle sera indispensable. Bien dormir et se
concentrer n'assure pas que l'on saura appliquer une règle de trois ! Une fois
que vous aurez connaissance du programme sur lequel porte l'examen, il vous
revient de travailler régulièrement et autant que nécessaire les points qui vous
sont les moins familiers.
Quel que soit le type de tests que vous passiez (vous aurez souvent affaire à
une combinaison des deux), les principes de la préparation doivent être les
mêmes que ceux d'un examen : donnez-vous un temps chaque jour ; éliminez les
éléments de distraction (radio par exemple), concentrez-vous, travaillez avec un
bon rythme et une attention soutenue, mais sans vous précipiter sur la réponse
qui vous vient la première à l'esprit (il peut y avoir des « pièges » !),
étudiez soigneusement les questions de cette page et les mécanismes qui les
sous-tendent.
Face à une tâche précise, c'est presque toujours la même démarche que vous
devrez employer :
· Comprendre la tâche : qu'est-ce qui est demandé, que dois-je faire ?
· Comprendre la relation qui lie les différents éléments de la question.
· Faire une hypothèse sur la solution.
· Tester cette hypothèse.
· Si elle ne convient pas, en faire une autre, etc.
· Résoudre le problème, tantôt à la suite de plusieurs essais-erreurs, tantôt
très rapidement grâce à une sorte d'intuition de la réponse.
Les caractéristiques des tests
LA CONSIGNE
Votre tâche consiste à la fois à comprendre ce que l'examinateur attend de vous,
c'est-à-dire en quoi consiste le test, et à communiquer ce que vous savez,
c'est-à-dire à transmettre vos réponses de la façon attendue. La consigne est la
liste des instructions accompagnant le test. Elle sera généralement lue et
commentée par la personne qui fait passer les tests, mais elle sera également le
plus souvent inscrite sur votre feuille de réponses. N'hésitez pas, si quelque
chose ne vous semble pas clair, à poser une question avant que le test ne
commence. Il est plus facile de vous assurer que vous avez bien compris ce dont
il s'agit plutôt que d'interrompre ensuite le cours de la séance.
Il arrive aussi que les candidats aient à répondre à plusieurs types de tests
successivement dont les consignes sont inscrites sur les feuilles de réponses.
Prenez le temps de les lire attentivement. Beaucoup d'erreurs viennent d'une
mauvaise lecture et elles sont irrattrapables. On peut vous demander : « Quels
sont les deux chiffres qui complètent la série ? », si vous n'en donnez qu'un,
votre réponse sera fausse. Ou encore : «Encadrez la bonne réponse» ; encadrer
n'est pas souligner. Les consignes très variées contenues dans ces QCM vous
entraîneront à comprendre rapidement ce qui est demandé dans chaque type
d'épreuves.
Dans une situation d'examen, soyez notamment attentif aux points suivants :
· De quel temps disposez-vous pour ce test (en fonction de la longueur du
test, devez-vous travailler rapidement ou pouvez-vous prendre le temps de
réfléchir tranquillement) ?
· Devez-vous répondre à toutes les questions ?
· Devez-vous répondre dans l'ordre aux questions ou bien pouvez-vous revenir
en arrière ?
· Les mauvaises réponses enlèvent-elles des points ? Si oui, vous ne répondez
que lorsque vous êtes relativement sûr de vous. Sinon, vous pouvez vous
permettre une réponse au hasard lorsque vous n'avez pas trouvé la bonne.
· Prêtez attention aux exemples qui se trouvent très fréquemment en début de
test. Simples, ils vous permettent de trouver vous-même aisément la réponse et
de vérifier que vous avez bien compris ce qu'il s'agit de faire. De plus, ils
vous mettent dans l'ambiance de travail et de concentration nécessaires pour la
suite. Si vous ne comprenez pas l'exemple, n'hésitez pas à demander des
explications à l'examinateur.
LE DÉROULEMENT DU TEST
Vous voici maintenant à l'ouvrage, seul face à votre feuille de test. Voici
quelques conseils qui vous seront utiles.
· Lisez le texte des questions attentivement. Chaque mot compte. Si vous
omettez un mot, ou une négation, votre réponse sera fausse. Les questions ne
sont pas piégées, mais sont là pour mettre en évidence votre aptitude à
comprendre et raisonner.
· N'espérez pas trouver toutes les bonnes réponses : les tests sont conçus
pour que cela soit le plus souvent impossible. Alors pas de panique si vous
bloquez sur une question : passez à la suivante. Vous y reviendrez plus tard
s'il vous reste du temps et si la consigne l'autorise.
· Si vous sautez une question, sautez une ligne sur la feuille de réponse.
Sinon tout serait décalé ! Cochez clairement vos réponses, sans ambiguïté.
N'en cochez qu'une lorsqu'il n'en faut qu'une (une réponse en trop ferait
considérer la question comme fausse). Vérifiez toujours que la case que vous
cochez sur la feuille de réponse correspond bien au numéro de la question à
laquelle vous répondez : nombre d'erreurs viennent d'un mauvais report de la
réponse sur la feuille.
· N'oubliez pas que les questions sont généralement classées de la plus facile
à la plus difficile. Alors travaillez rapidement au début, afin de garder du
temps pour la fin.
· Ne vous obsédez cependant pas sur le temps. Ne répondez pas trop vite non
plus. Certaines questions ont l'air très facile... et l'on se précipite dans
l'erreur.
· Pour toutes les questions à choix multiple (choisir la bonne réponse parmi
quatre ou cinq réponses proposées), tentez toujours de répondre d'abord sans
regarder les réponses. Voyez si celle que vous avez trouvée en fait partie.
Sinon, retournez à la question et cherchez encore. Si vraiment vous ne trouvez
pas, essayez de procéder alors par élimination.




Vous allez maintenant répondre à 5 questions posées sur 5 problèmes d‘intersection ou de croisement de deux séries. L‘une des séries est présentée horizontalement et l‘autre verticalement. Elles sont constituées de groupes de lettres ou de chiffres. Il s‘agit pour vous de choisir parmi les 4 réponses qui vous sont proposées, le groupe de lettres ou de chiffres qui pourrait appartenir aussi bien à la série présentée verticalement qu‘à la série présentée horizontalement et ainsi occuper la place du point d‘interrogation.

Lorsque ces suites ne comportent que des chiffres, elles sont appelées suites numériques. Lorsque ces suites ont pour base des lettres, on les nomme suites alphabétiques. Et lorsque les suites comportent à la fois des lettres et des chiffres, on leur donne le nom de suites alpha-numériques. Les suites sont un alignement d’éléments liés entre eux par une progression logique possédant une séquence répétitive à chacune de ces suites. A vous de trouver la séquence qui l’anime et de découvrir les éléments suivants.

Voici une série de suites numériques et alphabétiques à compléter. Chaque point d'interrogation correspond à un élément, soit une lettre, soit un chiffre.


Les tests de QI servent à indiquer le degré d'intelligence innée et, même si l'on ne peut rien changer à cela, il est possible d'améliorer son score. Répondez à quelques-unes des questions suivantes puis étudiez les réponses et les explications pages 302 et suivantes. Exercez-vous de nouveau avec d'autres questions et vous ne tarderez pas à répondre beaucoup plus rapidement tout en faisant moins de fautes. Grâce à cela, vous obtiendrez de meilleurs résultats aux véritables tests de QI.

Le véritable casse-tête de ces exercices n'est pas tant de trouver la solution que de découvrir la question I En effet, les seules instructions données indiquent qu'il faut mettre un chiffre ou une lettre sur les tirets, mais comment? pourquoi? selon quelle logique? En fait, la seule constante qu'on retrouve dans tout le test est que la question comporte un exemple avec sa solution ; vous devez vous en inspirer pour appliquer sa logique particulière au reste de la question (complément qui est souvent imbriqué dans l'exemple même). Une fois que l'on a trouvé ce qu'il faut faire, l'exercice n'est généralement pas bien difficile. Il est donc important de se familiariser avec le type de question qui risque d'être posée.

Dans un espace limité, il n’y a aucun élément qui vous guide, c’est l’observation du croquis qui doit susciter la réponse à apporter.

Dans le test réel suivant, le temps de réponse est de 3 à 5 minutes selon les cas, après lecture de la consigne. Vous avez vu que ce type d'épreuve nécessite un minimum de connaissances de base en matière numérique. Ces connaissances sont d'un niveau très limité par rapport au savoir de ta population testée : c'est pourquoi il ne s'agit pas d'un « test de connaissances ». On utilise simplement ces bases pour éprouver le repérage d'une logique, et c'est principalement la limitation du temps de réponse qui fait la plus ou moins grande difficulté. Dans les exemples précédents, les éléments suivants ont été utilisés : * distinction des pairs et des impairs ; * additions, divisions, multiplications, soustractions ; * repérage de la composition interne d'un nombre ; * fractions, puissances ; * décimaux, nombres premiers. On pourrait, à partir des mêmes éléments, créer un test de calcul en rendant les opérations plus complexes. Ici, chaque calcul nécessaire était très élémentaire, l'enjeu résidant dans le repérage d'une structure (autrement dit, trouver ce que partagent 4 des 5 modalités de réponse).