TESTS PSYCHOTECHNIQUES ET EXERCICES DE LOGIQUE, DE RAISONNEMENT, D'INTELLIGENCE


(10 QUESTIONS A RÉSOUDRE EN 15 MINUTES)

10 qcm en 10 minutes.

10 qcm en 10 minutes.

Description de l'exercice : A présent, vous allez trouver sur cette page 20 suites logiques de nombres qui sont constituées selon une loi précise. Trouvez cette loi et complétez la suite à l'aide de l'élément suivant. Vous devrez l'inscrire dans la case qui suit l'exercice correspondant, puis le reporter ensuite sur la feuille de réponses. Exemple: 3, 8, 13, 18, 23, 28, 33? C:=J Le nombre que l'on cherche est 38. Vous devriez donc écrire le nombre 38 après cette suite, puis le marquer à nouveau sur la feuille de réponses.

Trouvez la réponse qui suit logiquement chacune des suites de nombres proposées.

Comme vous avez pu le voir, les logiques mises en ½uvre sont de même type que dans l’épreuve précédente, mais moins immédiatement repérables. Identifiez les questions sur lesquelles vous avez eu plus de difficulté. Vous êtes-vous servi des modalités de réponse proposées pour arriver à répondre par élimination ? Si non, retraitez les questions auxquelles vous n’avez pas répondu en fonction de cela. Si vous avez tout trouvé, bravo. Mais consultez tout de même les réponses commentées...


Observez la grille ci-jointe pendant 5 minutes et répondez aux 5 questions.

Complétez la série :

Une même consigne pour toutes ces questions : trouvez la valeur et la couleur de la carte retournée.




Description de l'exercice: Dans l'exercice suivant, on vous soumet 12 suites logiques de figures que vous devez résoudre en 10 minutes. Ce qui vous est demandé, est la figure logique qui devrait se trouver en quatrième position. Il vous faut trouver celle-ci, la marquer, et la cocher ensuite sur la feuille de solutions. Exemple: Dans l'exercice un, le point supérieur reste fixe, le deuxième effectue une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre. La bonne solution serait de cocher la lettre b. Vous devrez également marquer ensuite cette solution sur votre feuille de réponses. Temps : 10 minutes.

Dessin technique II La projection sur trois plans représentée dans la première partie montre un corps à chaque fois vu en projection sur un plan vertical, de profil et horizontal. Faites attention au fait que la projection sur le plan horizontal peut être différente selon qu’elle se trouve à droite ou à gauche sous le plan vertical. Dans de nombreux exercices de tests, la projection sur le plan horizontal change. Ici, pour simplifier, elle n’a été dessinée qu’à gauche. Si vous n’êtes pas sûr d’un corps ou d’une projection sur le plan horizontal, essayez de procéder par élimination. Vous cherchez quel corps ne s’adapte pas à la projection sur trois plans. Le corps qui reste à la fin doit alors être le bon. Dessin technique III L’essentiel de ce qui a été dit pour le « dessin technique II » est également valable ici. Essayez de procéder par élimination. Rabattez et pliez la surface du papier dans votre tête jusqu’à ce qu’elle corresponde avec le corps. Vous trouverez des exemples d’exercices du domaine du dessin technique dans les manuels scolaires des classes de 5e et 4e des écoles professionnelles (domaine dessin spécialisé).






CIBLE 1 (entraînement indispensable): SESAME, PASSERELLE (ARPEGE), TESTS ESSEC, IPAG... CIBLE 2 (entraînement non indispensable mais fortement recommandé): TAGE MAGE, TAGE 2, PROFILS... Dans toutes les questions qui suivent, un point d’interrogation peut laisser la place à un chiffre, un nombre, une lettre, un mot, un signe...



Chacune des séries est constituée de trois cases et d‘un point d‘interrogation. Ces trois cases doivent vous permettre d‘inférer le contenu de la case qui devrait occuper la place du point d‘interrogation. La question porte donc sur le point d‘interrogation et vous devez choisir «votre case réponse» parmi les quatre propositions de réponse qui vous sont faites.

Description de l'exercice : Des suites logiques vous sont proposées. Vous devez continuer ces suites à l'aide des deux nombres suivants.


Description de l'exercice: On vous soumet 20 suites logiques que vous devez résoudre en 15 minutes. Ce qu'on vous demande est le nombre suivant. Vous devrez l'inscrire dans la case qui se trouve à côté de l'exercice correspondant, et le reporter ensuite sur la feuille de solutions. Exemple: 4, 6, 8, 10, 12, 14, ? c=J Le résultat de cette suite logique est le nombre 16. Vous devrez donc inscrire cette solution 16 dans la case, puis la marquer ensuite sur la feuille de solutions. Temps: 15 minutes.

On s en doute, les manières de tester des capacités de raisonnement peuvent prendre des formes très variées. Il est possible de les explorer aussi en proposant des syllogismes, soit l’association de deux propositions articulées menant à une seule conclusion logique nécessaire. Par exemple, si « aucun arbre n est un animal » et que « tous les tilleuls sont des arbres », la réponse exacte proposée sera : « donc, aucun tilleul n’est un animal ». Autre exemple, si « tous les conifères sont des arbres » et que « le sapin est un conifère », la réponse doit être : « donc, le sapin est un arbre ». Les modalités de réponse proposées, au nombre de trois ou quatre, contiennent la réponse exacte, mais aussi des modalités ambiguës, par exemple : « donc, certains arbres ne sont pas des tilleuls ». Cela n’est pas en soi inexact, mais ne se déduit pas logiquement et nécessairement du problème posé (si tous les A sont B et que tous les X sont A, alors tous les X sont B) et ne sera pas compté comme bonne réponse. De façon beaucoup plus concrète cette fois, certaines épreuves proposent des figures de mécanismes (type engrenages, poulies, treuils, roues, etc.). Il s’agit par exemple de dire le sens du déplacement d’un objet au bout d’une séquence de pièces articulées. L’attention portée à chaque élément du mécanisme proposé (son déplacement et son action sur la pièce suivante) permet en général de résoudre le problème sans trop de difficulté (sinon la perte de temps quand on procède lentement ou que l’on vérifie plusieurs fois). La remise en ordre logique d éléments présentés aléatoirement peut aussi être utilisée. Il s agira, par exemple, de mettre dans le bon ordre six ou sept images représentant des éléments dune histoire. Vous pouvez essayer d’imaginer encore d’autres types de supports...

Les QCM dotés :
d'une étoile sont destinés aux candidats préparant les concours de catégorie C
de la Fonction Publique.
de deux étoiles sont destinés aux candidats préparant les concours de catégorie
B de la Fonction Publique.
de trois étoiles sont destinés aux candidats préparant les concours de catégorie
A de la Fonction Publique et aux étudiants des Grandes Ecoles et Prépas.
°°°
Exercices d'initiation aux tests °°°
Tous les différents types de tests (
mathématiques,
logique numérique. logique verbale,
matrices,
compréhension et de
raisonnement, ... ). Utile pour les concours administratifs et autres tests
de recrutement.
METHODOLOGIE DE PREPARATION AUX TESTS PSYCHOTECHNIQUES.
INTRODUCTION
On voit trop souvent de bons candidats échouer aux tests par manque d'habitude.
C'est injuste.
Nous vivons dans une société qui accorde une grande importance à la mesure. Tout
ce qui peut l'être est mis en chiffres. On teste les aptitudes, les désirs, les
compétences, les modes de raisonnement, la réussite, la rapidité, le caractère,
etc. De l'âge de l'école maternelle à celui de la retraite, en passant par les
étapes que sont le collège, l'orientation, l'armée, l'embauche, la formation, la
promotion, il paraît difficile, voire impossible, aujourd'hui de passer une vie
sans être mesuré. On peut dire que tout le monde est appelé, un jour ou l'autre,
à passer des tests destinés à évaluer ce qu'il a dans la tête.
Le nombre très important de demandeurs d'emploi fait que, pour un poste offert,
la concurrence est plus rude. Réagir positivement à cette situation du marché de
l'emploi, c'est en étudier attentivement les mécanismes et savoir s'y adapter.
Celui qui cherche du travail participe grandement au choix du candidat retenu :
il ne doit pas seulement subir la situation. Encore faut-il qu'il se fasse
remarquer par l'intérêt qu'il montre envers l'emploi ou la formation et qu'il se
prépare soigneusement à la sélection.
Dans une situation de concurrence, il ne suffit pas d'être bon : il faut être
meilleur que les autres. Le recruteur dispose de plusieurs éléments pour
comparer les candidats et faire son choix, éléments qu'il souhaite les plus
objectifs possible. Les tests que les candidats ont à passer permettent
justement de s'assurer qu'ils ont les connaissances et les aptitudes considérées
comme indispensables pour le poste. Les résultats obtenus peuvent être comparés,
ce qui permet la sélection du ou des meilleurs candidats. Pour avoir une chance
d'en faire partie, il est indispensable de connaître et de maîtriser les tests.
Le but n'est pas forcément de les réussir parfaitement, mais de montrer que l'on
a le profil qui correspond à celui du poste recherché.
Inutile, pour cela, de savoir en détail comment les tests sont élaborés ou
validés par les psychologues. Il suffit de considérer que la réussite aux tests
d'aptitude est déterminante pour l'engagement. Or, pour réussir, on peut
s'entraîner. QCM-de-CULTURE-GENERALE.COM vous permettra entre autres de vous familiariser avec les
situations de test (consigne, feuilles de réponses, temps limité, etc.), de
connaître les types d'épreuves et de savoir comment y répondre. Un environnement
de tests peut désarçonner ceux qui n'y ont jamais été confrontés : ce ne sera
pas votre cas.
Avec un site comme celui-ci, vous pouvez élaborer vous-même votre programme
d'entraînement, travailler seul et vous présenter à la séance de sélection sûr
de vous et correctement préparé. Dans les différents chapitres, vous chercherez
à suivre les consignes et à résoudre les problèmes, puis vous étudierez les
solutions que vous n'avez pas trouvées.
Cet site est spécifiquement destiné à préparer aux tests, mais aussi à
distraire, ceux que les livres sur le sujet ne visent généralement pas. Or ce
sont eux qui ont le plus besoin de se familiariser avec des techniques qu'ils
ignorent le plus souvent. Je veux parler des collégiens qui préparent un Brevet,
un CAP ou un autre examen, des apprentis et des employés qui peuvent être amenés
à passer des examens d'embauche, de tous ceux qui ont lâché, depuis un moment,
toute activité intellectuelle et qui souhaitent se «dérouiller» un peu, de ceux
qui préparent les concours de promotion interne, et enfin de ceux qui veulent
soit se rassurer sur leurs compétences, soit tout simplement se distraire.
Plus personne n'est à l'abri des tests. Quelle que soit la place du lecteur dans
la société, ce site peut lui permettre :
- de se familiariser avec des techniques qu'il sera très souvent conduit à
rencontrer ici ou là;
- de mieux se débrouiller face à des épreuves de ce type, grâce à un effet
d'entraînement ;
- de développer une meilleure estime de soi en s'assurant de ses
compétences.
S'il désire préparer et suivre son propre programme d'entraînement, le lecteur
devra apprendre :
- à acquérir la maîtrise d'une situation nouvelle, différente de ce qu'il
a connu jusqu'ici ;
— à comprendre rapidement ce que mesure le test et quelle compétence et
quelle aptitude sont recherchées ;
— à décider si cela fera partie de la sélection pour le type d'emploi ou de
formation pour lesquels il postule (si le test est adapté à sa situation) ;
— selon ce qu'il aura décidé, à approfondir ou non telle ou telle partie du site ;
— enfin travailler jusqu'à obtenir une bonne maîtrise des tests proposés.
En effet, sauf par plaisir, il n'est jamais nécessaire de s'entraîner à tous les
types de tests, mais cela suppose de savoir lesquels seront utiles. Des
enseignants, des collègues ou des professionnels peuvent souvent vous aider à
sélectionner les tests. Puis il ne vous restera plus qu'à trouver un endroit
tranquille et à vous mettre courageusement au travail.
Il est fréquent et injuste que les résultats des candidats aux tests soient
inférieurs à ce que valent leurs connaissances et leurs aptitudes, simplement
parce qu'ils ne sont pas habitués à ces types d'épreuves et qu'ils ne savent pas
comment les aborder. Ces tests sont d'une très grande variété, mais ils se
rejoignent souvent sur un certain nombre de principes généraux. Connaître ces
principes et s'être entraîné aux tests permet, le jour de l'épreuve, de donner
le meilleur de soi-même afin que le résultat du test reflète la vraie valeur du
candidat.
Cette page n'explique pas quelles connaissances doivent être celles des candidats
pour réussir tel concours ou tel examen, ni comment ils doivent étudier, car
cela dépend du parcours et des projets de chacun, mais il développe la
connaissance des tests, la manière de s'y préparer et de les passer. Cela permet
de se présenter aux épreuves dans les meilleures conditions de réussite et en
donnant le meilleur de soi-même. Mais, bien sûr, si ces tests font partie d'un
examen portant essentiellement sur des connaissances théoriques, il est encore
plus important d'avoir étudié soigneusement les différentes matières au
programme.
Le plan de ce programme de révision est simple. Dans une première partie, vous trouverez des
indications pour mieux connaître ce que sont les tests. Quelles sont les
différentes catégories de tests, pourquoi mesure-t-on le temps, qu'est-ce qu'une
consigne. Vous trouverez également des conseils pour vous préparer
émotionnellement et physiquement à la passation des tests. Dans une seconde
partie, nous passerons en revue une grande quantité de tests que vous êtes
susceptibles de rencontrer. Les exemples présentés ne sont pas extraits de tests
réels mais s'en rapprochent beaucoup, car ils sont conçus selon les mêmes
modalités. Certaines questions peuvent vous sembler bizarres, absurdes ou
puériles : peu importe, elles ont leur raison d'être. On vous demande seulement
de faire de votre mieux. Les instructions et les bonnes réponses sont expliquées
chaque fois que nécessaire. Les tests sont classés selon l'aptitude qu'ils
mesurent (le raisonnement, le classement, l'orthographe, la mémoire,
l'attention, la culture générale, la logique, etc.).
Les tests sont conçus de telle façon que chacun puisse s'y confronter et y
répondre, au moins partiellement. Leur présentation est telle que vous pourrez
essayer de les faire, avant de vous corriger, puis les refaire pour tenter
d'améliorer votre score, jusqu'à ce que ces tests vous semblent familiers. C'est
ainsi que ce site sera une aide précieuse pour faire de bons résultats à tous
les tests utilisés dans les administrations ou les entreprises privées. Il aura
également une réelle valeur d'entraînement pour tous les demandeurs d'emploi.
Vos résultats refléteront ce que vous valez vraiment et vous vous trouverez à
égalité avec ceux qui obtiennent de bons scores, non parce qu'ils sont plus
brillants que les autres, mais parce qu'ils sont mieux préparés. Si deux
candidats d'égale valeur passent le même test, celui qui est préparé et entraîné
sera toujours avantagé par rapport à celui qui est confronté pour la première
fois à une situation de test.
SE PREPARER AUX TESTS PSYCHOTECHNIQUES
Au cours des trente dernières années, le développement des tests a été énorme.
Pas un secteur du psychisme de l'individu n'échappe à ces tentatives
d'évaluation. Les tests se sont révélés être des outils fort utiles, à tel point
que certains leur ont donné un pouvoir qu'ils n'auraient pas dû atteindre. Trop
de décisions importantes ont été prises à la seule vue des tests, trop
d'enseignants ne se fiaient plus à leur expérience des enfants, trop de
recruteurs ne faisaient plus confiance qu'aux notes obtenues par les candidats.
Au fil des années, un certain nombre de critiques se sont fait entendre.
Certains, conscients de l'insuffisance des tests, y ont renoncé, les remplaçant
par l'astrologie ou la graphologie, ce qui est à mon sens bien pire. Dans la
plupart des cas, les tests sont aujourd'hui considérés pour ce qu'ils sont : une
aide à la décision. Chacun commence à savoir que les renseignements que l'on
peut obtenir par les tests sont précieux, mais insuffisants à tout prévoir. La
réussite dans un emploi ou dans des études données dépend de bien des facteurs
que les tests ne mesurent pas et qui apparaîtront, à l'usage, comme
fondamentaux.
Néanmoins les tests ne semblent pas en perte de vitesse. Les plus anciens, ceux
qui tentent de mesurer l'individu et son intelligence comme une entité globale
et monolithique, sont en partie dépassés. Mais il en existe de nouveaux qui
décomposent le fonctionnement mental en plusieurs aptitudes distinctes qu'ils
s'emploient à mesurer séparément. On crée des tests dans tous les domaines, des
compétences techniques au développement moral, de l'aptitude à la vente à la
mesure de la créativité, aboutissant ainsi à des outils précis rendant de vrais
services.
Les psychologues qui font passer les tests savent combien l'anxiété et
l'inexpérience totale peuvent fausser la performance à un test. C'est à ce
handicap que ces tests psychotechniques tentent de remédier. Quel que soit son propre jugement sur
les tests, chacun reste très sensible, quoi qu'il en dise, à ses résultats.
C'est toujours avec anxiété que nous lisons ou entendons nos résultats et leur
interprétation. Ce site vise également à donner à chacun confiance en ses
propres compétences.
Les différents types de tests
Il existe un très grand nombre de tests que l'on peut, dès le départ, séparer en
deux catégories : les tests de personnalité, mesurant les traits de caractère,
les comportements, les centres d'intérêts, auxquels toutes les réponses sont
également valables, et les tests de performance (regroupant les aptitudes et les
connaissances), où chaque question admet une seule réponse juste. Cette seconde
catégorie de tests est la seule à laquelle nous nous intéresserons ici. D'abord
parce qu'il y a peu de chances pour que vous ayez à passer un test de
personnalité. Ensuite parce que les tests de «performance », auxquels vous serez
confronté dans la majorité des cas, sont les seuls pour lesquels on puisse se
préparer et s'entraîner.
Parmi les tests de performance, on distingue :
· Les tests d'intelligence qui sont rarement globaux. Ils mesurent le plus
souvent un fonctionnement intellectuel particulier ou la capacité à employer tel
ou tel type de raisonnement. Certains ont une intelligence concrète, d'autres
plus abstraite, certains s'appuient sur la mémoire ou le raisonnement, d'autres
sur la créativité, certains sont plus synthétiques, d'autres plus analytiques...
On peut donc tout à fait échouer à un test d'intelligence sans pour autant en
manquer...
· Les tests d'aptitude, qui mesurent votre potentiel, votre capacité à
apprendre facilement ou à être bon dans tel ou tel domaine, selon ce qui est
demandé dans l'emploi que vous postulez. On définit les caractéristiques dont on
sait qu'elles sont liées à la réussite à tel poste ou dans telles études, puis
on choisit un test chargé de mesurer si le candidat les possède. Parmi les tests
d'aptitude les plus courants, on peut citer l'aptitude au raisonnement verbal, à
l'organisation, au sens spatial, à la logique, à l'informatique, à la
dactylographie, à la mécanique, à l'attention visuelle, à la mémorisation, etc.
Les capacités potentielles mesurées peuvent être concrètes ou abstraites.
· Les tests de connaissance, qui mesurent ce que les candidats savent, ce
qu'ils ont appris et ce qu'ils ont retenu dans des domaines aussi variés que
l'orthographe, le calcul, le droit, les langues étrangères, le traitement de
texte, la culture générale, etc.
La préparation physique
Réussir un concours ou un examen, à base de tests ou non, demande que le
candidat soit au meilleur de sa forme intellectuelle, bien sûr, mais également
de sa forme physique.
Trop de candidats pensent qu'en réduisant leur temps de sommeil, ils auront plus
de temps pour apprendre ; qu'avec des tranquillisants, ils seront moins anxieux
; qu'avec des excitants chimiques ou du café, ils seront plus performants. Or,
il se trouve que toutes les analyses concordent pour montrer qu'un examen, avec
une partie de tests qui demandent rapidité et faculté d'analyse, est mieux
réussi après une bonne nuit de sommeil. Les tranquillisants aident à se relaxer,
mais ôtent également une partie de la capacité de concentration. Or leur temps
d'effet dans le corps est supérieur à ce que l'on croit généralement. Quant aux
excitants, tout dépend de l'effet qu'ils vous font : la concentration intense
demande plus de calme que d'énervement.
En résumé, arriver en bonne forme à la séance de tests, c'est n'avoir négligé,
la semaine précédente, ni le sommeil, ni une alimentation variée, ni un temps
quotidien d'exercice physique. C'est avoir bien dormi la nuit précédente et
avoir pris un bon petit déjeuner le matin même.
La préparation émotionnelle
Arriver à l'épreuve en bonne forme physique est important, mais ce n'est bien
entendu pas suffisant. Il faut aussi aborder l'épreuve avec un moral de gagnant.
Plus personne n'ignore aujourd'hui à quel point l'état d'esprit peut influencer
la santé, les résultats, la vie en général, mais encore rares sont ceux qui en
tirent les bonnes conclusions. Pour tirer le résultat maximum de ce que l'on
sait, de ce que l'on a appris, il ne faut pas oublier de s'appuyer sur un
certain nombre d'attitudes et de comportements.
· Si vous avez une opinion négative sur les tests en général et sur ceux qui
les font passer, il serait intéressant que vous puissiez réexaminer cette façon
de penser. Les tests n'ont pas été créés pour vous ennuyer. Ils sont seulement
destinés à évaluer vos connaissances et vos aptitudes, afin de les comparer à
ceux des autres candidats ou à un niveau attendu. Mis à part le fait qu'il peut
être intéressant pour vous d'avoir une mesure de ce que vous « valez » dans tel
ou tel domaine ou de vous découvrir de nouveaux potentiels, pour une orientation
future par exemple, il est évident que les tests sont une des mesures les plus
objectives qui soient, puisqu'ils ne laissent pas de place à la «tête du client»
(reproche souvent fait à la méthode des entretiens par exemple).
Quant aux psychologues qui les font passer, ils sont là pour vous aider et pour
s'assurer que tous les candidats bénéficient bien des mêmes conditions de
passation. Ils s'assurent que les tests se déroulent dans les conditions de
confort les meilleures et sont là pour répondre à toutes vos questions sur ce
que vous n'auriez éventuellement pas compris.
A compétence égale, vous aurez plus de chances de réussir vos tests si vous
partez avec la conviction qu'ils sont une bonne manière de vous évaluer, qu'ils
sont bien conçus et que la personne qui les administre est de votre côté.
· Otez-vous de l'esprit que vous jouez votre vie sur cette épreuve ou que
vous êtes un imbécile si vous échouez. En cas d'échec, la vie vous offrira
d'autres opportunités, peut-être plus adaptées à ce que vous êtes. Il est normal
que vous soyez anxieux et tendu au moment de l'épreuve : ce « trac » vous aidera
à mobiliser vos compétences et à donner le meilleur de vous-même. Mais trop de
peur peut aboutir à l'effet inverse et vous paralyser littéralement. Il n'est
pas rare que l'on ne puisse répondre, lors d'un examen, à une question qui
semblerait facile à un autre moment.
Si vous vous savez anxieux lors de telles épreuves, soignez les détails :
préparez-vous minutieusement, partez suffisamment à l'avance, emmenez un stylo
de rechange et un paquet de gâteaux, apprenez à respirer profondément pour
éliminer l'excès de tension, ne forcez pas sur le café, etc. L'épreuve est assez
difficile comme cela, sans en rajouter par un trop fort stress.
· Partez gagnant. Vous vous êtes préparé comme pour un combat : vous contre
les tests. Soyez confiant et abordez l'épreuve avec la certitude de la réussir.
C'est un point essentiel. Entrer dans la salle avec des idées comme : «Ce n'est
même pas la peine, je suis sûr d'échouer», ou même : «Advienne que pourra» aura
un effet négatif sur vos performances. Si ces pensées sont les vôtres,
remplacez-les par : «Je me suis bien préparé, je vais y arriver. » Si vous
donnez le meilleur de vous-même, à fond, pendant tout le temps alloué, vous
serez étonné de constater que vous êtes en fait bien plus performant que vous
n'imaginiez.
· La préparation mentale consiste également à développer sa faculté de
concentration. Les tests se déroulant le plus souvent en temps limité, il est
important de ne pas se laisser distraire par ce qu'il se passe par la fenêtre,
par la présence d'un collègue ou par des idées parasites. Apprendre à éliminer
les sources de distraction pour ne se préoccuper que de la tâche à remplir est
donc une bonne manière de se préparer.
La préparation intellectuelle
Dans certains cas, les tests que vous aurez à passer seront uniquement des tests
d'aptitude. Dans ce cas, vous n'aurez rien à apprendre au préalable.
L'intégralité de la préparation consistera en une meilleure connaissance des
tests et un entraînement à les passer.
Mais bien souvent, vous serez également soumis à des tests de connaissance
destinés à vérifier que vous avez bien retenu les éléments du programme d'étude,
que vous avez les connaissances requises pour le poste, que vous parlez
effectivement l'anglais ou que vous avez un bon niveau d'orthographe. Dans tous
ces cas-là, une préparation intellectuelle sera indispensable. Bien dormir et se
concentrer n'assure pas que l'on saura appliquer une règle de trois ! Une fois
que vous aurez connaissance du programme sur lequel porte l'examen, il vous
revient de travailler régulièrement et autant que nécessaire les points qui vous
sont les moins familiers.
Quel que soit le type de tests que vous passiez (vous aurez souvent affaire à
une combinaison des deux), les principes de la préparation doivent être les
mêmes que ceux d'un examen : donnez-vous un temps chaque jour ; éliminez les
éléments de distraction (radio par exemple), concentrez-vous, travaillez avec un
bon rythme et une attention soutenue, mais sans vous précipiter sur la réponse
qui vous vient la première à l'esprit (il peut y avoir des « pièges » !),
étudiez soigneusement les questions de cette page et les mécanismes qui les
sous-tendent.
Face à une tâche précise, c'est presque toujours la même démarche que vous
devrez employer :
· Comprendre la tâche : qu'est-ce qui est demandé, que dois-je faire ?
· Comprendre la relation qui lie les différents éléments de la question.
· Faire une hypothèse sur la solution.
· Tester cette hypothèse.
· Si elle ne convient pas, en faire une autre, etc.
· Résoudre le problème, tantôt à la suite de plusieurs essais-erreurs, tantôt
très rapidement grâce à une sorte d'intuition de la réponse.
Les caractéristiques des tests
LA CONSIGNE
Votre tâche consiste à la fois à comprendre ce que l'examinateur attend de vous,
c'est-à-dire en quoi consiste le test, et à communiquer ce que vous savez,
c'est-à-dire à transmettre vos réponses de la façon attendue. La consigne est la
liste des instructions accompagnant le test. Elle sera généralement lue et
commentée par la personne qui fait passer les tests, mais elle sera également le
plus souvent inscrite sur votre feuille de réponses. N'hésitez pas, si quelque
chose ne vous semble pas clair, à poser une question avant que le test ne
commence. Il est plus facile de vous assurer que vous avez bien compris ce dont
il s'agit plutôt que d'interrompre ensuite le cours de la séance.
Il arrive aussi que les candidats aient à répondre à plusieurs types de tests
successivement dont les consignes sont inscrites sur les feuilles de réponses.
Prenez le temps de les lire attentivement. Beaucoup d'erreurs viennent d'une
mauvaise lecture et elles sont irrattrapables. On peut vous demander : « Quels
sont les deux chiffres qui complètent la série ? », si vous n'en donnez qu'un,
votre réponse sera fausse. Ou encore : «Encadrez la bonne réponse» ; encadrer
n'est pas souligner. Les consignes très variées contenues dans ces QCM vous
entraîneront à comprendre rapidement ce qui est demandé dans chaque type
d'épreuves.
Dans une situation d'examen, soyez notamment attentif aux points suivants :
· De quel temps disposez-vous pour ce test (en fonction de la longueur du
test, devez-vous travailler rapidement ou pouvez-vous prendre le temps de
réfléchir tranquillement) ?
· Devez-vous répondre à toutes les questions ?
· Devez-vous répondre dans l'ordre aux questions ou bien pouvez-vous revenir
en arrière ?
· Les mauvaises réponses enlèvent-elles des points ? Si oui, vous ne répondez
que lorsque vous êtes relativement sûr de vous. Sinon, vous pouvez vous
permettre une réponse au hasard lorsque vous n'avez pas trouvé la bonne.
· Prêtez attention aux exemples qui se trouvent très fréquemment en début de
test. Simples, ils vous permettent de trouver vous-même aisément la réponse et
de vérifier que vous avez bien compris ce qu'il s'agit de faire. De plus, ils
vous mettent dans l'ambiance de travail et de concentration nécessaires pour la
suite. Si vous ne comprenez pas l'exemple, n'hésitez pas à demander des
explications à l'examinateur.
LE DÉROULEMENT DU TEST
Vous voici maintenant à l'ouvrage, seul face à votre feuille de test. Voici
quelques conseils qui vous seront utiles.
· Lisez le texte des questions attentivement. Chaque mot compte. Si vous
omettez un mot, ou une négation, votre réponse sera fausse. Les questions ne
sont pas piégées, mais sont là pour mettre en évidence votre aptitude à
comprendre et raisonner.
· N'espérez pas trouver toutes les bonnes réponses : les tests sont conçus
pour que cela soit le plus souvent impossible. Alors pas de panique si vous
bloquez sur une question : passez à la suivante. Vous y reviendrez plus tard
s'il vous reste du temps et si la consigne l'autorise.
· Si vous sautez une question, sautez une ligne sur la feuille de réponse.
Sinon tout serait décalé ! Cochez clairement vos réponses, sans ambiguïté.
N'en cochez qu'une lorsqu'il n'en faut qu'une (une réponse en trop ferait
considérer la question comme fausse). Vérifiez toujours que la case que vous
cochez sur la feuille de réponse correspond bien au numéro de la question à
laquelle vous répondez : nombre d'erreurs viennent d'un mauvais report de la
réponse sur la feuille.
· N'oubliez pas que les questions sont généralement classées de la plus facile
à la plus difficile. Alors travaillez rapidement au début, afin de garder du
temps pour la fin.
· Ne vous obsédez cependant pas sur le temps. Ne répondez pas trop vite non
plus. Certaines questions ont l'air très facile... et l'on se précipite dans
l'erreur.
· Pour toutes les questions à choix multiple (choisir la bonne réponse parmi
quatre ou cinq réponses proposées), tentez toujours de répondre d'abord sans
regarder les réponses. Voyez si celle que vous avez trouvée en fait partie.
Sinon, retournez à la question et cherchez encore. Si vraiment vous ne trouvez
pas, essayez de procéder alors par élimination.


D'apparence très simples, les dominos se prêtent à de nombreuses variations. Le système de ces séries est le suivant : plusieurs dominos se suivent, assemblés selon une logique qu'il convient de repérer. C'est au candidat de remplir le dernier domino, laissé blanc. Les présentations sont variées et ne doivent pas troubler les candidats. Ces tests sont toujours en temps limité, d'où l'importance d'un bon entraînement. Rappelons à ceux qui n'y auraient pas joué depuis longtemps que chaque moitié de domino peut prendre une valeur comprise entre zéro et six. Quand les valeurs se suivent, c'est la valeur zéro qui suit la valeur six. L'enchaînement est donc : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 0, 1, etc. En ordre décroissant, c'est le six qui suit le zéro.

Dans les dix exercices suivants, la consigne est un peu différente. La voici : «Les quatre dessins de la ligne du haut possèdent une caractéristique commune que ne possède qu'un seul dessin de la ligne du bas. Lequel?» Par exemple, si tous les dessins de la première ligne étaient encadrés, et que seul le dessin « b » de la deuxième ligne le soit, « b » serait la bonne réponse. Ces exercices sont plus difficiles que les précédents. Ils demandent beaucoup de réflexion. Si vous avez du mal à y répondre, ne vous inquiétez pas : étudiez les réponses, puis essayez à nouveau de les faire dans quelque temps.

Voici un test de 10 questions, construites en séries de dominos. Consigne : pour chaque série proposée, trouvez le domino qui doit logiquement compléter la série, en inscrivant votre réponse en chiffre (par exemple 6/4 ou 0/3, etc. ) à la place des points d'interrogation, ou en la reportant sur une feuille séparée. La première question vous servira d’illustration de la consigne et vous est offerte : la bonne réponse est : domino 5/6. Trouvez pourquoi, puis continuez le test.

Dans l'exemple ci-dessous, vous trouverez une ligne de 7 figures de référence. Sous chacune d'elles se trouve un chiffre. Puis, en dessous, vous trouverez 5 lignes de 5 figures. Dans certaines lignes, une ou plusieurs figures sont manquantes. À vous de trouver lesquelles, en vertu d'une loi qui régit l'association des figures.

Ce type d’épreuve n’est pas un simple exercice d’arithmétique. Même si le candidat doit savoir compter pour résoudre les problèmes, il ne s’agit pas, comme au collège ou au lycée, d’avoir intégré un programme scolaire. Comme les épreuves précédentes, ce test fait essentiellement appel aux capacités d’analyse-synthèse. Si le support utilisé, les nombres, ressemble à un examen de mathématique, il n’est pas nécessaire pour réussir cette épreuve d’avoir des connaissances approfondies en algèbre. Seule la capacité à effectuer des calculs simples suffit. La consigne est simple : Il faut trouver les deux nombres qui viennent logiquement à la place des carrés vides. exemple : 0 2 4 6 8 □ □ Réponse : les deux nombres qui viennent logiquement à la place des deux carrés vides sont : 10 et 12 Explication : Cette suite logique est celle des nombres pairs. On compte de deux en deux, donc pour poursuivre cette série, il faut ajouter deux à huit puis deux à dix. Les bonnes réponses sont bien 10 et 12. Rappel de la consigne Vous devez trouver les deux nombres qui viennent à la place des carrés vides

Actuellement, les tests psychotechniques occupent une place centrale dans la sélection des étudiants en soins infirmiers. En effet, avec l’épreuve de culture générale, ils constituent la seconde et, souvent, la plus difficile porte d’accès à l’épreuve d’admission, c’est-à-dire, l’entretien. L’expérience montre que cette épreuve est celle qui inspire le plus de craintes, probablement en raison du mystère quelle recouvre. En effet, pour les candidats, elle représente l’inconnu. Il est difficile de s’y préparer parce quelle évalue davantage une intelligence générale que des connaissances.

Voici un entraînement. Comme d’habitude, notez l’heure pour calculer le temps après avoir lu la consigne. Consigne : trouvez la réponse qui suit logiquement chacune des suites de nombres proposées. (Entourez votre réponse ou notez la lettre correspondant à la colonne sur une feuille séparée.) Vous pouvez commencer. (Notez votre temps de passation.)

Pour poursuivre, nous vous proposons un extrait d’un test de suites logiques un peu plus difficile. Consigne : trouvez la suite logique de chaque séquence proposée, et mettez une croix dans la case de votre choix.

Voici un dernier entraînement à la logique des suites, pour lequel il est souhaitable de ne prendre que quelques minutes. Ne perdez pas trop de temps sur une question qui vous paraît difficile, passez plutôt à la suivante. Consigne : trouvez la suite logique de la série proposée.

Ce sont deux suites imbriquées l’une dans l’autre, une suite de chiffres et une suite de lettres. Chaque suite indifférenciée suit sa propre logique. Exemple: A-2-C-4-E-6-? -? Réponse : G-8 Les lettres progressent en sautant une lettre. Les chiffres alternés avec les lettres, eux, progressent de 2 en 2. Exemple : U1- D2 -T3 —> initiale des chiffres écrits en toutes lettres suivie du chiffre.

Ces tests ont comme objectif d'évaluer votre aptitude à raisonner logiquement autour de nombres, seuls ou associés à des lettres. La plupart des exercices concernent le calcul d'un pourcentage, d'une règle de trois et utilisent les tables de multiplications. Ce ne sont pas des opérations complexes qui vous sont demandées, ne vous crispez pas dès le début de l'épreuve surtout si vous pensez être depuis toujours « nul en maths » ! Découvrez au contraire les exercices avec enthousiasme. Les autres exercices sont des suites logiques que vous devez compléter. Méthodologie Les suites logiques exigent une disponibilité totale de votre esprit, vous devez retrouver l'aspect créatif de votre personnalité, celui qui vous permet de trouver des solutions à des problèmes qui peuvent paraître insolubles. Soyez libre d'imaginer sur votre brouillon toutes les possibilités de réponse, écrivez les nombres qui viennent immédiatement après la lecture du texte, retournez-les en tous sens ! Stimulez l'hémisphère gauche de votre cerveau (celui qui vous aide à être imaginatif) mais sans oublier l'hémisphère droit qui vous rappelle que les tests sont à effectuer dans un laps de temps donné. Ne revenez que rarement sur un résultat dont vous n'êtes pas très sûr, cela vous induirait en erreur et vous perturberait inutilement ou faites-le uniquement à la fin de la série des tests. Ne vous acharnez jamais à vouloir répondre à un exercice qui vous semble difficile, vous n'êtes pas là pour gagner un record mais pour réussir une épreuve, c'est différent. Les réponses sont souvent banales et simples mais toujours logiques, ne compliquez pas votre raisonnement. Lisez l'exercice... Réfléchissez tranquillement aux combinaisons possibles... Vous ne trouvez pas ? Passez à l'exercice suivant, vous y reviendrez plus tard !

Les questions de ce type ont longtemps été très à la mode dans les tests d’embauche mais, de nos jours, on les trouve plutôt dans les tests de QI. Si elles vous paraissent totalement énigmatiques, accrochez-vous, car en vous exerçant et en prenant le temps de bien étudier les explications des réponses, vous améliorerez considérablement votre score. Les questions de ce type ne reposent que sur un nombre limité de principes. Dès que vous les aurez intégrés, vous saurez ce que vous cherchez et pourrez y répondre très rapidement.

Il s'agit de compléter les suites horizontalement, verticalement ou les deux !

Durée de l'exercice: dix minutes Ce premier exercice regroupe des suites de figures géométriques. Il convient de déterminer la logique qui régit les déplacements de chaque signe d'une figure à l'autre afin de choisir, parmi les cinq figures numérotées, celle qui continue la série.

Durée de l'exercice : cinq minutes Les exercices présentés au cours de ce test s'appuient sur la déduction à partir d'une logique d'organisation d'éléments dans l'espace. Ce test est divisé en deux parties. Les séries de 1 à 5 s'inspirent du progressive matrice. Chaque série comporte huit figures réparties sur trois lignes. Seule la troisième ligne est incomplète. Le candidat doit choisir la figure manquante parmi les figures numérotées situées dans la partie inférieure de la planche.

Durée de l'exercice: trente minutes. Dans cette nouvelle épreuve, nous avons regroupé des exercices qui utilisent des séries de lettres, de chiffres ou de mots que le candidat doit compléter suivant un ordre logique. Nous avons limité les séries de lettres aux cinq premières lettres de l'alphabet. Dans un ordre croissant, la lettre qui suit le e est le a. À l'inverse, dans un ordre décroissant, la lettre qui suit le a est le e.

Durée de l'exercice: dix minutes (réponses page227) Ce test regroupe dix problèmes se présentant sous la forme de cartes à jouer. Ces cartes sont placées dans un ordre logique que le candidat doit déterminer pour en déduire la couleur (coeur, carreau, trèfle ou pique) et la valeur (as, un, deux, trois ... ) de la carte manquante qui complète la série.

Contrairement aux tests d'aptitude logique, ces exercices font appel à des connaissances scolaires d'un niveau terminal. Ils nécessitent notamment un bon maniement de la langue française. Ces tests ont pour but d'apprécier la capacité du candidat à communiquer, à comprendre et analyser les idées.

Ici, on vous fournit des listes de cinq mots parmi lesquels il vous faut détecter l’intrus. Ce terme peut n’être pas à sa place pour plusieurs raisons, comme dans les exemples suivants : calme, silencieux, détendu, serein, impassible Réponse: l’intrus est «silencieux», puisque tous les autres signifient la même chose. Le fait d’être silencieux n’implique pas nécessairement d’être calme, détendu, serein ou impassible. On peut être extrêmement inquiet et agité mais rester silencieux. demeure, logement, maison, résidence, rue Réponse: l’intrus est «rue», puisque tous les autres sont des endroits particuliers où nous vivons. La « rue » est un terme général qui peut contenir beaucoup de maisons, de jardins, d’arbres, etc. © Vous disposez de 30 minutes pour résoudre les 20 questions.

Cette épreuve n’est pas seulement un test de connaissance du vocabulaire, de culture générale mais un test qui s’intéresse également à la généralisation à partir d’un concept. Il faut à partir d’une série de mots comprendre ce qui les unit et trouver celui qui ne fait pas partie du groupe, l’intrus. Par exemple dans la série : poire, châtaigne, champignon, prunelle, noisette, on trouve des végétaux qui apparaissent à l’automne; mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que quatre d’entre eux poussent sur les arbres alors qu’un seul pousse sur le sol, le champignon. C’est donc lui l’intrus. Vous devez procéder de la même façon avec chacune des séries suivantes.

Savoir raisonner correctement est également une aptitude qui vous sera demandée dans de nombreux emplois. Cela recouvre plusieurs choses : suivre une démarche logique et cohérente, savoir quelle tâche vient avant telle autre, ordonner des informations, etc. La consigne de ce test est simple. Cinq phrases vous sont données en ordre mélangé. Remises en ordre logique, ces phrases forment une histoire. A vous de deviner de quelle histoire il s'agit et d'ordonner les phrases en fonction de cela. Il arrive qu'il faille faire preuve d'un peu d'imagination. Par exemple si vous lisez : «Le meunier est fatigué», il faut comprendre que c'est parce qu'il a beaucoup de grain à moudre en farine ...

Dans un test de suites numériques, il faut identifier le motif présent dans la séquence. Les nombres qui forment la suite peuvent progresser ou décroître, et dans certains cas ils peuvent à la fois progresser et décroître au sein de la même séquence. À vous de déterminer ce qui se passe, et soit de continuer la séquence, soit de fournir un nombre manquant dans la suite. Remplissez le(s) nombre(s) manquant(s) indiqué(s) dans chaque question par le(s) point(s) d’interrogation. L’emploi de la calculatrice n’est pas autorisé pour ce test. © Un délai de 20 minutes vous est accordé.

Vous avez donc vu à présent un ensemble de possibilités concernant les tests spatiaux fondés sur des figures géométriques. On a intérêt à bien décomposer les figures pour y répondre, plutôt que de tenter sa chance au hasard. En effet, les modalités de réponse sont nombreuses, et on ne peut pas compter sur le sort quand on a une chance sur 5 ou 6. Il faut donc identifier : * les 3,4, 5 (ou plus) éléments composant la figure ; * tes changements (spatiaux, ou de teinte notamment) qui affectent chacun de ces éléments ; * la logique d'évolution de ces changements : à droite, à gauche, en haut, en bas, à l'intérieur, à l’extérieur, etc. Dans ce type de tests, vous avez en général plus de temps que pour ceux des chapitres précédents. Ce n'est pas ta rapidité qui est demandée, mais l'effort d’analyse de la figure et la représentation de son évolution d'un dessin à l'autre.

Ils consistent en une proposition de plusieurs dessins organisés en suite logique. En comparant le premier dessin et le deuxième, vous chercherez à comprendre les transformations opérées dans le deuxième dessin par rapport au premier. Ensuite, le troisième dessin vous servira à conforter vos observations ou à vous montrer vos erreurs de jugement. La question qui vous sera posée sera celle de trouver, parmi un choix de divers dessins, celui qui viendra en quatrième position et respectera les évolutions logiques de ses trois prédécesseurs.

Voici une nouvelle épreuve dite «d’intelligence générale», dont le principe de raisonnement sur matériel figuré, s’appuie sur la déduction à partir de la compréhension d’une logique d’organisation dans l’espace. Mais cette fois il s’agit de trouver ce qui vient à la place des deux cases vides de chaque problème et non plus de continuer une suite. Là encore, nous vous suggérons de vous placer dans les conditions d’examen et de ne tourner la page que lorsque vous serez tout à fait prêt et de continuer l’exercice jusqu’à la fin sans vous arrêter. Rappel de la consigne : vous devez trouver ce qui vient à la place des deux cases vides. Inscrivez vos réponses directement sur la feuille dans les empla- cements libres.

Cette nouvelle épreuve, toujours d’intelligence générale, fait partie d’un groupe de tests qui utilise soit un ordre existant, comme l’alphabet, les nombres, les jours de la semaine, les mois, ou encore les notes de musique, soit en invente un et vous l’impose comme modèle. Dans tous les cas vous devez sans cesse vous référer à cette suite pour résoudre tous les exercices du test. Afin de vous familiariser avec ce type d’épreuve nous avons choisi les sept premières lettres de l’alphabet de a à g. Si vous y êtes autorisés le jour de l’épreuve, vous pouvez recopier l’ordre modèle sur une feuille de brouillon pour gagner du temps et vous y référer facilement. La consigne est simple : vous devez trouver la lettre qui vient à la place de chaque point d’interrogation. Une dernière information avant de commencer : généralement à la fin de l’ordre de référence, on revient au début : Après a, b, c, d, e, f, g, on continue par a...

Les tests les plus «saturés» en facteur G sont les tests «logico-mathématiques» et particulièrement les épreuves qui utilisent un «matériel figuré » (suites de figures géométriques). Peut-on dire que les aptitudes mises en ½uvre dans ce type d’épreuves sont supérieures aux autres? Le verbal, le spatial ou le pratique seraient-ils secondaires ou «spécifiques»? C’est la conception la plus admise semble-t-il aujourd’hui et la croyance la plus répandue. Pourtant utiliser le seul facteur G pour sélectionner n’importe quel public de candidats conduit fatalement à des erreurs et même parfois à des aberrations. C’est ce type de dérive qui est à l’origine de l’évolution des pratiques en écoles paramédicales. Comme nous le verrons plus loin, les équipes d’enseignants se sont interrogées sur ce que mesuraient les tests qui leur étaient proposés ou imposés; sur leur intérêt pour la formation et pour l’exercice de la profession. Et c’est bien par ces questions que toute démarche devrait commencer au sujet des tests comme pour d’autres outils.

Voici un nouveau test de même logique. Répondez aux questions en vous fixant une durée inférieure au temps que vous avez mis dans le test précédent. La consigne est la même.

Pour chaque exercice, trouvez la figure suivante de la série.

Par quel nombre faut-il logiquement remplacer le point d'interrogation?

Ces tests se présentent sous la forme d'une série de cartes à jouer disposées dans l'espace, le plus souvent en rectangle, en pyramide, en étoile ... Parmi les cartes, il y en a une ou deux inconnues, symbolisées par un point d'interrogation ou le verso de la carte. Le but du test est de retrouver la logique liant les cartes entre elles et de découvrir les cartes manquantes. Il y a deux éléments à prendre en compte dans une carte : sa valeur et sa couleur. Les logiques liant les cartes sont souvent les mêmes que celles qui lient les dominos. Résumons-les. Vous pouvez rencontrer : • des suites croissantes ou décroissantes, en ligne, en colonnes, en diagonale, en zigzag ; • des opérations : additions, soustractions, multiplications en colonnes ou en lignes ; • des symétries centrales ou axiales ; • des logiques de répartition des cartes (par exemple, sur chaque colonne les trois mêmes cartes).


Imaginez que vous pliez une feuille de papier carrée d’une manière bien particulière. Dans ce papier plié vous découpez des formes. Ensuite vous dépliez la feuille pour avoir une jolie feuille ajourée. Vous avez dû apprendre à faire cela en maternelle dans le cadre de l’apprentissage au découpage. Nous aussi nous allons nous y mettre. Pour l’exercice qui va suivre vous sera donné (1) le mode de pliage effectué, (2) le modèle une fois plié avec ses découpes et (3) 4 propositions de feuilles dépliées. Dans le cas présent, les trous seront représentés par des formes noires. Il faudra reconnaître la solution exacte.

Imaginez que vous pliez une feuille de papier carrée d’une manière bien particulière. Dans ce papier plié vous découpez des formes. Ensuite vous dépliez la feuille pour avoir une jolie feuille ajourée. Vous avez dû apprendre à faire cela en maternelle dans le cadre de l’apprentissage au découpage. Nous aussi nous allons nous y mettre. Pour l’exercice qui va suivre vous sera donné (1) le mode de pliage effectué, (2) le modèle une fois plié avec ses découpes et (3) 4 propositions de feuilles dépliées. Dans le cas présent, les trous seront représentés par des formes noires. Il faudra reconnaître la solution exacte.

Pour chaque question, trouvez parmi les choix proposés, le triomino qui remplacera logiquement la pièce avec le point d'interrogation. Comme dans les tests de logique analogues, ces questions comportent des séries, des transformations, des additions et des soustractions. Les triominos comportent trois chiffres chacun, toujours entre 0 et 5. Pour les séries, il faut donc savoir qu'après 5 on reprend à zéro.

Ces tests se présentent sous la forme d'une série de dominos disposés de diverses manières. Le but du test est simple : sur un des dominos, il y a un ou deux points d'interrogation signifiant qu'il faut retrouver la valeur de ces carrés. Vous devez identifier la logique de la disposition des dominos pour identifier l'élément manquant.

DUREE : 30 minutes


«Voici plusieurs dominos disposés dans un ordre logique. A vous de le découvrir afin de déterminer le domino manquant. Chaque domino est constitué de deux moitiés. La valeur de chacune d’entre elles est comprise entre zéro (matérialisé par une case blanche) et six points. A noter : le blanc précède le 1 ou suit le six. Les deux parties d’un même domino peuvent être identiques. »

La « matrice » est une grille divisée en 9 cases, où 8 d’entre elles contiennent des figures graphiques disposées selon une logique précise. Il faut découvrir quelle est cette logique pour choisir, ensuite, parmi plusieurs propositions, celle qui peut s’inscrire dans la case vide. Cette démarche s’apparente à celle des séries graphiques avec la différence notable que la progression peut se dérouler horizontalement et/ou verticalement. Comment s’y prendre ? Comme avec les séries, vous devez ouvrir l’oeil pour trouver le principe qui sous-tend la matrice. On retrouve quatre catégories principales : ● Les déplacements, qui ressemblent souvent à des séries, où des éléments tournent autour de la case, progressent dans une direction ou une autre, etc. ● Les transformations, également proche des transformations des séries graphiques, où des éléments augmentent en nombre, changent de couleur, deviennent plus ou moins complexes, etc. ● Les répartitions, où les éléments graphiques sont répartis dans la matrice de façon à éviter qu’un même élément n’apparaisse plus d’une fois dans une colonne ou une rangée. Cela peut s’appliquer aux formes, aux couleurs, à l’orientation, aux dimensions… ● Les superpositions, où le raisonnement s’applique comme si les diverses figures étaient dessinées sur du verre puis posées les unes sur les autres. On doit imaginer le résultat de telles superpositions en y appliquant des modifications systématiques. Celles-ci retiennent ou gomment des éléments selon des critères à découvrir tels que : on ne retient que les traits en commun ou les traits différents; quand deux couleurs identiques se superposent, elles s’annulent, ou elles se transforment, etc. Une fois la logique de l’ensemble établi, vous devez appliquer cette logique pour choisir la case qui manque.

Le dictionnaire définit la logique comme « la science du raisonnement, de la justification, de la pensée ou de la déduction». En philosophie, la logique (du grec logos, signifiant le mot, le discours ou la raison) désigne la science qui traite des principes du raisonnement et des arguments valides. Dans ce contexte, elle concerne seulement le processus d’argumentation, et pas nécessairement le résultat final. Ainsi, on peut parvenir à des conclusions incorrectes par des voies dites «défectueuses», si les hypothèses de départ sont erronées. Il existe de nombreuses sortes de logique, telle que la logique intuitionniste et la logique constructive, fondées sur des règles différentes et possédant des avantages et des inconvénients différents. En outre, on peut donner comme synonymes de «logique» les adjectifs «analytique» ou «déductif», qui peuvent qualifier quelqu’un capable de raisonner, ou d’employer sa raison, de manière ordonnée et pertinente. C’est cette dernière définition qui nous concerne dans ce chapitre, dont toutes les questions peuvent être résolues à l’aide de cette approche. Aucune connaissance particulière n’est requise, juste la capacité de penser clairement et analytiquement et de mener un raisonnement avec bon sens, étape par étape, jusqu’à sa conclusion.

Ce test présente 40 groupes de cartes à jouer à compléter. Sa durée est limitée à 25 minutes soit un peu plus de 37 secondes par problème. Chaque problème résolu est noté 1 point indépendamment de sa difficulté. *** Problèmes types *** Ici la consigne est donnée de vive voix. L'opérateur précise que les cartes à découvrir se déduisent de l'organisation des autres cartes et qu'il ne faut pas tenir compte du ou des Jokers éventuels.

L 'OBJECTIF DE CE TEST est de mesurer les capacités de raisonnement du candidat et son sens de l'observation. Il se présente sous la forme de quarante-huit exercices répartis en quatre séries de douze planches de difficulté croissante. Chaque planche présente dans sa partie supérieure un rectangle contenant huit figures (géométriques, dessins hachurés, objets usuels ... ) réparties sur trois lignes. La dernière figure de la troisième ligne est inconnue. Le candidat doit trouver cette figure manquante en déterminant la loi qui régit la combinaison des figures connues. La réponse se trouve parmi les huit possibilités proposées dans la partie inférieure de la planche. La pratique de ce test est un bon entraînement pour développer vos capacités de perception. À condition toutefois de le réaliser dans le temps imparti. Pour réussir ce type d'exercice, il est nécessaire d'avoir une bonne attention visuelle. La progression de ces dernières peut être verticale, horizontale ou diagonale.

LE PRINCIPE DE RÉSOLUTION du test MGM est proche de celui des dominos. Seule différence notable : les exercices se présentent sous la forme de cartes à jouer. Dès lors, les choses se compliquent un peu, car le candidat doit non seulement trouver la valeur de la carte manquante dans la série mais aussi sa couleur (pique, trèfle, carreau ou coeur). À noter également: les valeurs sont comprises entre l'as qui vaut un point et le 10. En revanche, le joker et les figures (valet, dame, roi) ne sont pas utilisés. DURÉE DE L"EXERCICE : 25 minutes

Ce test consiste en une batterie de questions conçues pour mesurer votre habileté à travailler sur les nombres et à penser en termes numériques. L’emploi de la calculatrice n est pas autorisé pour ce test; cependant, les calculs écrits sont permis.

Trouver le couple de mots qui est lié par la même relation.

Une même consigne pour toutes ces questions : trouvez la valeur et la couleur de la carte retournée.

À chaque proposition est associée une lettre. A chaque position différente d’une même figure (modification de l’original) est associé un sigle qui fait appel à une orientation différente de l’original, à un changement de couleur, à une codification chiffrée, etc. A nous maintenant de détecter la signification de chaque sigle et de trouver parmi un échantillonnage de figures celui qu’il convient de mettre en face d’un gabarit vierge affecté d’une lettre et d’un sigle. Lorsque ces opérateurs sont en ligne on appelle l’ensemble : les opérateurs. Nous verrons ensuite des opérateurs organisés en tableaux structurés faisant appel à une organisation chiffrée que nous nommerons : les tableaux.

Nous AVONS REGROUPÉ sous cette appellation différents tests sensiblement identiques au B 53 de Bonnardel. Chaque test soumet au candidat une série de trois figures géométriques. Il convient alors de trouver celle qui forme la suite logique de cette série, en choisissant la bonne réponse parmi les six figures proposées. Ces tests sont très utilisés pour le recrutement des candidats de niveau bac+ 2. Leur objectif est de mesurer l'intelligence logique et générale du candidat. DURÉE DE L'EXERCICE: 25 minutes

Dans ce QCM, nous avons regroupé différents tests destinés à mesurer la perception visuelle du candidat et sa capacité à se représenter le déplacement d'un objet dans l'espace. Procédez méthodiquement. Il faut parfois compter le nombre de cubes manquants dans un ensemble ou déterminer le déplacement d'un cube d'un ensemble à un autre. Dans ce cas, nous vous conseillons de les compter un à un par colonne plutôt que par rangée horizontale. D'autres exercices consistent à trouver une face cachée d'un dé ou à déterminer les cubes identiques à partir de leur représentation dépliée, chaque face n'étant pas placée au même endroit. Il peut être alors utile de considérer les motifs représentés sur des faces opposées pour résoudre plus facilement l'exercice. Enfin, certains tests supposent de transformer un volume tridimensionnel en plan ou l'inverse, un plan en volume. Par exemple, on vous soumet un modèle en trois dimensions, suivi de plusieurs dessins de ce modèle déplié


Cette ÉPREUVE comprend des exercices qui utilisent soit un ordre existant, croissant ou décroissant, comme l'alphabet ou les nombres, soit une logique différente imposée comme modèle. Ces exercices peuvent être des suites de lettres, de chiffres ou de mots que le candidat doit compléter en se référant à cette logique. Un conseil: écrivez sur une feuille l'alphabet afin de faciliter la résolution de ces tests. DURÉE DE L'EXERCICE: 30 minutes

Si les épreuves de calcul et d’aisance dans la manipulation de nombres sont importantes pour apprécier les capacités d’un candidat à mener à bien la résolution d’un problème, elles seraient à elles seules insuffisantes pour évaluer une compétence logique. En effet, l’évaluation n’a pas pour seul but de tester la mise en ½uvre de connaissances ou la maîtrise des nombres. Des examens scolaires classiques suffiraient. Il s’agit plutôt d’estimer des aptitudes numériques, c’est-à-dire aussi des façons de classer et de déduire, et pas seulement de calculer. Ainsi, on peut vous demander ce qui, dans une série, ne « va pas avec le reste ». L’identification est quasi intuitive si la question est très facile, c’est-à-dire distingue nettement un élément de la série par rapport à tous les autres. Par exemple, dans la série (2, 4, 6/3, 6, 8), le troisième terme 6/3 est la seule fraction, c’est-à-dire que l’écriture de ce nombre est différente de celle des autres. Idem avec une puissance ou une racine. Autre exemple, nécessitant un tout petit peu plus de temps, dans la série (1, 3, 5, 6, 7), le quatrième terme (6) est le seul pair. On peut aussi se voir proposer de compléter « logiquement » une série, de dire ce qui « doit venir ensuite ». Par exemple, après la séquence ( 1, 2, 3,4), c’est 5 qui doit compléter. Bien entendu, les tests proposent des séries moins évidentes... Ce que nous voulons illustrer, c’est que l’appel au « calcul » est très limité, même s’il n’est pas absent totalement.

De très nombreux tests d'aptitude proposent des figures géométriques plus ou moins complexes, selon, généralement, une logique de « suites ». Il s’agit d’évaluer les capacités à identifier et à analyser une configuration spatiale qui sont différentes des capacités estimées sur d'autres bases (verbale ou numérique, par exemple). En effet, ici, certains effets culturels et sociaux sont moindres (familiarisation par apprentissage des lettres et des nombres), et les scores que l’on obtient à l'une ou à l’autre de ces formules logiques peuvent être très différents.


Voici une série de QCM. Choisissez LA ou LES bonnes réponses correspondantes à chacune des questions.

Dans les 3 questions suivantes, on considère une série statistique discrète prenant des valeurs positives dont on a calculé différents paramètres : l’étendue, la moyenne, la médiane, les quartiles, l’écart interquartile.

Il s'agit d'une série de problèmes de différentes sortes. Ceux du début sont plus faciles que ceux de la fin. Mais ne pensez pas que la difficulté des problèmes est uniquement fonction de leur rang : ne passez pas trop de temps sur une question ; vous risqueriez de piétiner, alors que vous pourriez résoudre plus facilement la question suivante. N'abandonnez pas non plus trop tôt : tous les problèmes qui sont posés ici peuvent être résolus avec un peu de patience. Fiez-vous à votre bon jugement pour savoir si vous devez ou non sauter une question. Car vous disposez de trente minutes exactement pour passer le test. Arrêtez-vous immédiatement au bout de ce temps. Ou mieux, faites-vous chronométrer par quelqu'un, qui vous arrêtera le moment venu. Sinon vous ne pourriez pas juger de votre performance dans ce test, tel que le psychologue Eysenck l'a conçu. Et sachez que, dans un tel test, tout le monde doit être capable d'obtenir quelques bonnes réponses, mais qu'il est im¬possible à qui que ce soit de résoudre correctement tous les problèmes dans le temps alloué. Vous répondrez chaque fois par un chiffre, une lettre ou un mot. Vous aurez tantôt à choisir entre différentes solutions qui vous sont proposées, tantôt à découvrir vous-même la bonne réponse. Voici cinq exemples qui vous permettront de vous familiariser avec les principaux types de problèmes qui vont être soumis à votre sagacité.

Ces raisonnements peuvent être d’ordre analogique, se baser sur des définitions, des catégories, des codes, des proverbes, des anagrammes... Quand des mots sont en relation avec des nombres, la relation logique se limite généralement à quelques cas de figures assez facilement identifiables : nombre de lettres, nombre de voyelles/ consonnes, nombre de syllabes, position de l’initiale dans l’alphabet, codes, etc.

Les cinq exercices suivants sont bâtis sur un autre modèle. On vous dit qu'il y a une relation entre deux dessins: à vous de découvrir laquelle. C'est cette relation que vous appliquerez au troisième dessin. Le résultat obtenu se trouve parmi les cinq proposés en dessous. Il y a beaucoup de relations possibles entre les deux premiers dessins: rotation de la figure d'un quart de tour, inversion de couleur, rétrécissement de la figure, etc. Essayez d'abord de trouver seul mentalement la réponse, puis cherchez-la parmi celles proposées.

Les suites logiques se composent de chiffres ou de lettres, ou de chiffres et de lettres. Il va s'agir dans une série donnée de trouver le nombre ou la lettre manquante. Ces suites peuvent se présenter de façons très diverses et répondre à de nombreuses lois, telle que la progression, la correspondance, l'opposition, l’exclusion...

On vous propose une suite de figures géométriques ou de figures graphiques plus ou moins complexes. Vous devez retrouver la logique qui lie les éléments de la suite et la compléter. Les logiques liant des figures géométriques sont extrêmement variées. Voici quelques exemples qui vous permettront de vous familiariser avec ce genre d'exercices : • alternance de figures noires et de figures blanches ; • alternance de figures à l'endroit et à l'envers ; • augmentation ou diminution du nombre des côtés d'une figure géométrique ; • progression de points ou de symboles dans différentes cases d'un quadrillage ...

Pour chacune des séries qui suit, vous devez remplacer les trois petits points par le chiffre, le nombre, la lettre ou les lettres qui conviennent.



Vous allez maintenant répondre à 5 questions posées sur 5 problèmes d‘intersection ou de croisement de deux séries. L‘une des séries est présentée horizontalement et l‘autre verticalement. Elles sont constituées de groupes de lettres ou de chiffres. Il s‘agit pour vous de choisir parmi les 4 réponses qui vous sont proposées, le groupe de lettres ou de chiffres qui pourrait appartenir aussi bien à la série présentée verticalement qu‘à la série présentée horizontalement et ainsi occuper la place du point d‘interrogation.

Lorsque ces suites ne comportent que des chiffres, elles sont appelées suites numériques. Lorsque ces suites ont pour base des lettres, on les nomme suites alphabétiques. Et lorsque les suites comportent à la fois des lettres et des chiffres, on leur donne le nom de suites alpha-numériques. Les suites sont un alignement d’éléments liés entre eux par une progression logique possédant une séquence répétitive à chacune de ces suites. A vous de trouver la séquence qui l’anime et de découvrir les éléments suivants.

Voici une série de suites numériques et alphabétiques à compléter. Chaque point d'interrogation correspond à un élément, soit une lettre, soit un chiffre.


Les tests de QI servent à indiquer le degré d'intelligence innée et, même si l'on ne peut rien changer à cela, il est possible d'améliorer son score. Répondez à quelques-unes des questions suivantes puis étudiez les réponses et les explications pages 302 et suivantes. Exercez-vous de nouveau avec d'autres questions et vous ne tarderez pas à répondre beaucoup plus rapidement tout en faisant moins de fautes. Grâce à cela, vous obtiendrez de meilleurs résultats aux véritables tests de QI.

Le véritable casse-tête de ces exercices n'est pas tant de trouver la solution que de découvrir la question I En effet, les seules instructions données indiquent qu'il faut mettre un chiffre ou une lettre sur les tirets, mais comment? pourquoi? selon quelle logique? En fait, la seule constante qu'on retrouve dans tout le test est que la question comporte un exemple avec sa solution ; vous devez vous en inspirer pour appliquer sa logique particulière au reste de la question (complément qui est souvent imbriqué dans l'exemple même). Une fois que l'on a trouvé ce qu'il faut faire, l'exercice n'est généralement pas bien difficile. Il est donc important de se familiariser avec le type de question qui risque d'être posée.

Dans un espace limité, il n’y a aucun élément qui vous guide, c’est l’observation du croquis qui doit susciter la réponse à apporter.

Dans le test réel suivant, le temps de réponse est de 3 à 5 minutes selon les cas, après lecture de la consigne. Vous avez vu que ce type d'épreuve nécessite un minimum de connaissances de base en matière numérique. Ces connaissances sont d'un niveau très limité par rapport au savoir de ta population testée : c'est pourquoi il ne s'agit pas d'un « test de connaissances ». On utilise simplement ces bases pour éprouver le repérage d'une logique, et c'est principalement la limitation du temps de réponse qui fait la plus ou moins grande difficulté. Dans les exemples précédents, les éléments suivants ont été utilisés : * distinction des pairs et des impairs ; * additions, divisions, multiplications, soustractions ; * repérage de la composition interne d'un nombre ; * fractions, puissances ; * décimaux, nombres premiers. On pourrait, à partir des mêmes éléments, créer un test de calcul en rendant les opérations plus complexes. Ici, chaque calcul nécessaire était très élémentaire, l'enjeu résidant dans le repérage d'une structure (autrement dit, trouver ce que partagent 4 des 5 modalités de réponse).